La question du jour :

Sécurité : faut-il généraliser les "boutons d'appel" dans les établissements scolaires ?

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Sécurité : faut-il généraliser les "boutons d'appel" dans les établissements scolaires ?

© Xinhua/ABACA

Un mois après l'attentat d'Arras dans lequel un enseignant a trouvé la mort, Élisabeth Borne s'est dite favorable sur France Inter, lundi 6 novembre, à une généralisation des boutons d'appel dans les établissements scolaires. Et vous, qu'en pensez-vous ?

Une mesure qui se veut "efficace". Près d'un mois après l'attentat terroriste d'Arras, le 13 octobre dernier, qui a coûté la vie à l'enseignant Dominique Bernard, Élisabeth Borne a évoqué sur France Inter, lundi 6 novembre, les mesures mises en place pour éviter qu'un tel drame ne se reproduise. Si la sécurité autour des établissements a été renforcée, de même que la posture Vigipirate qui est passée "en alerte attentat", la cheffe du gouvernement a indiqué être favorable "à la généralisation des boutons d'appels qui permettent de prévenir immédiatement le commissariat" en cas d'intrusion.

"Ça existe dans certains établissements et c'est une réponse qui peut être généralisée. Ce que je cherche, ce sont des mesures concrètes", a ainsi martelé Élisabeth Borne au micro de nos confrères. Certaines villes, elles, ont déjà sauté le pas en s'équipant de ces boîtiers dans leurs établissements scolaires, à l'instar de Nice ou Aix-en-Provence. À Nice, endeuillé par l'attentat du 14 juillet 2016 qui avait fait 86 morts, la mesure a été adoptée peu de temps après le drame dans les 154 écoles de la ville. "Élisabeth Borne annonce la généralisation de ce dispositif. C'est une bonne nouvelle qui rassurera parents et enseignants", a ainsi jugé Christian Estrosi. Déjà déclenché à deux reprises, le dispositif a permis une intervention rapide des forces de l'ordre.

Un bouton "SOS" alerte la police municipale

Techniquement, le procédé est simple. Au nombre de deux dans chaque établissement, bien souvent, le directeur et le gardien sont tous deux en possession d'un petit boîtier qu'ils gardent en permanence autour du cou et sur lequel se trouve un bouton "SOS". En cas d'activation pour une quelconque raison, un signal d'alerte est alors envoyé au centre de supervision de la police municipale qui s'occupe ensuite de diriger les équipes compétentes sur place, et ce, après avoir braqué l'ensemble de ses caméras sur le lieu en question.

publié le 10 novembre à 07h00, Kévin Comby, 6Medias

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