La question du jour :

Faut-il inscrire le droit à l’IVG dans la Constitution ?

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Faut-il inscrire le droit à l’IVG dans la Constitution ?

© Imago / Panoramic - Le droit à l'IVG pourrait être inscrit dans la Constitution.

Remis en cause dans certains pays, notamment les États-Unis ou la Pologne, le droit à l'avortement pourrait être inscrit dans la Constitution française. L'an dernier, 234 300 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été enregistrées en France. Pensez-vous nécessaire d'inscrire ce droit dans la Constitution ?

"L'avortement n’est jamais une victoire", disait Simone Veil. Le droit à l'IVG va être bientôt gravé dans la Constitution. C'est en tous les cas le souhait d'Emmanuel Macron. "Fondé sur le travail des parlementaires et des associations, le projet de loi constitutionnelle sera envoyé au Conseil d’État", a assuré le président de la République sur son compte X (ex-Twitter), ce dimanche 29 octobre.

"En 2024, la liberté des femmes de recourir à l’IVG sera irréversible", promet le chef de l’État, qui souhaite garantir le droit à l’avortement. Comme le rappelle franceinfo, Emmanuel Macron s’était déjà engagé sur ce sujet le 8 mars dernier, lors de la journée internationale des droits des femmes et d’un hommage national à Gisèle Halimi.

Emmanuel Macron espère un accord entre parlementaires

Le président de la République expliquait vouloir “graver la liberté des femmes à recourir à l’interruption volontaire de grossesse”. Plus de six mois après, le chef de l’État n’a pas oublié son engagement et précise que le projet de loi sera “présenté au Conseil des ministres d’ici la fin de l’année”.

Le droit à l’IVG est actuellement reconnu comme une loi ordinaire. Ces dernières années, le débat autour de ce droit a notamment enflammé les États-Unis, avec la décision de la Cour suprême de ne plus le garantir. Au début du mois d’octobre, Emmanuel Macron espérait, selon BFMTV, pouvoir “trouver un texte accordant les points de vue entre l’Assemblée nationale et le Sénat permettant de convoquer un Congrès à Versailles”, écartant la possibilité d’un référendum sur ce sujet.

publié le 30 octobre à 07h00, Emmanuel Davila, 6Medias

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