La question du jour :

Pensez-vous que l’instauration d’un revenu universel pour les étudiants serait une bonne chose ?

Oui
Non
Ne se prononce pas

Pensez-vous que l’instauration d’un revenu universel pour les étudiants serait une bonne chose ?

Alors que les jeunes s’enfoncent dans la précarité, Emmanuel Macron ne s’est pas montré favorable à un revenu universel pour les étudiants, comme l’indique Le Parisien. Estimez-vous qu’un revenu universel permettrait d’aider les étudiants ?

L’association d’entraide Cop1 a révélé en septembre 2023 que 36% des étudiants ne saute régulièrement un repas, faute d’argent. Plusieurs associations étudiantes réclament un revenu universel à destination des jeunes en études. Néanmoins, le chef de l'État s'est opposé à cette initiative. "Il n’y a pas un pays qui aide plus les étudiants que la France sur le plan social, mais je ne suis pas favorable à ce qu’on dise, à 18 ans, on a le droit à un revenu universel sans obligation", a-t-il dévoilé devant les étudiants, dans des propos relayés par Le Parisien.

Emmanuel Macron veut remettre la valeur du travail en avant

Emmanuel Macron pointe notamment du doigt la difficulté de toute "une génération qui a eu un RSA (revenu de solidarité active) et qui est encore empêchée d’aller au travail ou qui s’est déshabituée d’aller au travail". Le président de la République se montre ouvert à une amélioration du système scolaire, tout en appuyant sur un meilleur contrôle autour de la présence aux examens et de leur réussite.

Dans son échange avec les étudiants, le chef de l'État a admis que la précarité étudiante était très présente, plus particulièrement dans les grandes villes. Pour ce faire, il souhaite développer les études dans les villes où les loyers sont moins chers. Concernant les grandes villes, "il faut qu’on fasse baisser le prix du logement étudiant", a reconnu Emmanuel Macron. "Le développement du travail étudiant, quand il est adapté aux études, est aussi une des possibilités", selon l'ancien ministre de l'Économie.

publié le 21 octobre à 07h00, Laureline Chatriot, 6Medias

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