La question du jour :

Selon vous, les mesures de sécurité après l’attaque au couteau d’Arras sont-elles suffisantes ?

Oui
Non
Ne se prononce pas

Selon vous, les mesures de sécurité après l’attaque au couteau d’Arras sont-elles suffisantes ?

Deux jours après une nouvelle attaque meurtrière dans un lycée à Arras, beaucoup s'interrogent quant à la sécurité des établissements scolaires. Élisabeth Borne, elle, promet que "nous serons au rendez-vous pour assurer votre sécurité".

C'est la question sur toutes les lèvres. Après l'attentat terroriste commis vendredi 7 octobre contre un enseignant du lycée Gambetta-Carnot d'Arras, beaucoup se demandent, à juste titre, si la sécurité aux abords et à l'intérieur des établissements scolaires est suffisante, rapporte Les Echos. Depuis la Sorbonne où elle participait à la remise du Prix Samuel Paty, près de trois ans après sa mort, Élisabeth Borne a indiqué aux professeurs et aux élèves sur place : "Nous serons au rendez-vous pour assurer votre sécurité. On enseigne pas dans l'angoisse, on n'apprend pas la peur au ventre." Et de préciser : "Toutes les forces de sécurité intérieures sont mobilisées."

7 000 soldats Sentinelle mobilisés

Pour faire face à de potentielles nouvelles menaces contre les établissements scolaires et/ou le corps professoral, le ministère de l'Intérieur a annoncé que le nombre de militaires de l'opération Sentinelle allait passer de 3 000 à 7 000 dans les prochains jours. De son côté, Gabriel Attal a enjoint les recteurs d'académie de "prendre toutes les mesures pour renforcer la sécurité [dans les établissements]". 1 000 personnels de prévention et de sécurité ont aussi été déployés devant les écoles.

Au-delà des mots prononcés après de tels événements tragiques, beaucoup critiquent une présence accrue des forces de l'ordre durant un temps, puis un dispositif qui disparaît, ou du moins devient moins visible. Ainsi, Gabriel Attal entend « aller plus loin » dans la sécurité des élèves, et s'apprête à réunir dans ce sens l'ensemble des associations d'élus. Pour autant, "les lycées ne peuvent pas être des prisons avec des miradors et des barbelés", martèle François Bonneau, vice-président de Régions de France. "Ce serait contraire au projet éducatif des établissements", conclut-il.

publié le 16 octobre à 07h00, Kévin Comby, 6Medias

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