La question du jour :

Pornographie : êtes-vous pour le blocage des sites aux mineurs ?

Oui
Non
Ne se prononce pas

Pornographie : êtes-vous pour le blocage des sites aux mineurs ?

C’est l’une des principales mesures du projet de loi sur le numérique, qui sera débattu mercredi 4 octobre à l’Assemblée nationale. De plus en plus fréquentés par les mineurs, les sites pornographiques pourraient être bloqués. Mais cette proposition est-elle de bon sens ?

Vers un durcissement de l’accès aux sites pornographiques. Ce mercredi 4 octobre, le projet de loi SREN (Sécuriser et réguler l’espace numérique), va être soumis aux débats de l’Assemblée nationale. Déjà adopté en première lecture au Sénat, ce projet contient de nombreuses mesures sur le numérique. Parmi celles-ci, le blocage des sites pornographiques aux mineurs, rapporte L’Express. Alors, êtes-vous favorable à cette interdiction ?

Le texte présenté par le gouvernement consolide les prérogatives de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom). Si la loi entre en vigueur, le régulateur aura le pouvoir de bloquer les sites qui se soustraient aux obligations de protection des mineurs. Aucun juge ne sera nécessaire pour valider la décision de l’Arcom, contrairement à maintenant. Depuis plusieurs années, les autorités s’attaquent aux plateformes diffusant des contenus pour adultes.

2,3 millions d’internautes mineurs

Ces politiques publiques sont justifiées par l’explosion de la fréquentation de ces sites par les mineurs. Dans une étude publiée en mai dernier, l’Arcom avait indiqué que près de 2,3 millions de mineurs consultaient des sites pornographiques, soit une augmentation de 36 % en cinq ans. Et ce n’est pas la seule mesure contenue dans le projet de loi.

Le gouvernement promet également de s’attaquer aux arnaques en ligne, au cyberharcèlement ou encore au « deepfake », des vidéos générées par une intelligence artificielle. Si le ministre délégué chargé du Numérique Jean-Noël Barrot a décrit un texte "ambitieux" et "équilibré" sur LCP, les oppositions sont défavorables à certaines lignes. Cela promet des débats houleux.

publié le 4 octobre à 07h00, Antoine Grotteria, 6Medias

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