Orange avec AFP-Services, publié le dimanche 16 juin 2019 à 07h00
Le parti des Républicains peine à se remettre de la gifle des élections européennes et doit faire face à une vague de départs.
Le maire LR de Nice Christian Estrosi a estimé que Les Républicains devaient en appeler à Nicolas Sarkozy, "sorte de juge de paix" pour le parti en crise, en demandant à repousser l'élection d'un nouveau président à "après les municipales".
Vendredi l'ancien président de la République a réaffirmé pour sa part que la vie politique n'était "plus quotidien", malgré les appels de son camp.
"J'ai beaucoup de fidélité d'amitié pour les militants, les électeurs, tous ceux qui m'ont fait confiance", a t-il déclaré avant de réaffirmer sa prise de distance avec le monde politique. "Je les aime beaucoup, mais ce n'est plus mon quotidien. Ce n'est plus ma responsabilité. Je ne suis plus élu, ce n'est pas mon actualité, ce n'est pas ma vie", a t-il poursuivi.