Plusieurs centaines de personnes se sont réunies dimanches dans plusieurs ville, notamment Paris et Toulouse, pour dénoncer les affaires d'emplois fictifs présumés touchant François Fillon et Marine Le Pen.
Répondant à un appel lancé sur les réseaux sociaux sur le modèle de Nuit debout - ces rassemblements citoyens organisés au printemps dernier -, les manifestants jugent intolérable "d'être gouvernés par un corps élu qui a la possibilité de pratiquer l'inverse de ce qu'il défend", comme l'affirme le texte de l'appel.
"Fillon en prison, la corruption est un poison", "Il n'y a pas d'autorité sans exemplarité : Fillon 18 novembre 2016", "Touche pas au grisbi Penelope"... De nombreuses pancartes brandies dans la foule de 700 personnes selon la police, place de la République à Paris, ont visé le candidat de la droite à la présidentielle, empêtré dans une affaire d'emplois fictifs présumés accordés à sa femme et deux de ses enfants.
À Toulouse, parmi des pancartes demandant "François rends-nous le million" ou "emplois fictifs pour tous", quelque 200 personnes se sont réunies place du Capitole, frappant sur des casseroles et scandant ponctuellement "Non à la corruption". À Saint-Omer (Pas-de-Calais), une banderole "expressive" a été placardée sur la Grand-Place, afin que chacun puisse écrire ses doléances contre la corruption. D'autres rassemblements ont eu lieu à Lyon, à Angers ou à Lille. Les organisateurs promettent de nouveaux rassemblements dimanche prochain.

Rassemblement contre la corruption des élus à Paris, place de la République, le 19 février 2017.
©Lionel BONAVENTURE / AFP
Orange avec AFP, publié le lundi 20 février 2017 à 07h00