Politique

Violences conjugales : Aurore Bergé au bord des larmes après avoir été chahutée à l’Assemblée

© Capture BFMTV

Taxée d’opportunisme, la députée Renaissance Aurore Bergé, à l’origine d’une proposition de loi sur l'inéligibilité des auteurs condamnés pour des violences, a défendu sa sincérité devant l'Assemblée nationale.

Les larmes aux yeux, la cheffe de file des députés Renaissance, Aurore Bergé, a tenu à mettre un terme aux critiques dont elle fait l’objet en raison de sa proposition de loi sur l'inéligibilité des auteurs condamnés pour des violences. À ceux qui lui reprochent son opportunisme, l’élue, très touchée, a déclaré : “Je sais exactement de quoi je parle quand je parle des violences conjugales”, sous les huées de certains députés. Comme le rappelle BFM TV, mardi 7 mars, la proposition de loi visant à empêcher toute personne condamnée à des violences aggravées de se présenter à des élections, était examinée par l’Assemblée nationale.

La députée des Yvelines a ajouté : “Entendre, intervention après intervention, remettre en cause la sincérité qui est la mienne sur ce combat, comme vous l’avez fait, je ne peux pas le laisser passer”. Pourtant, la proposition portée par Aurore Bergé est une extension d’une disposition du Code pénal. Une inéligibilité obligatoire existe déjà pour certains délits. Parmi eux, les violences ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) supérieure à 8 jours. En dessous, elle n’est pas obligatoire, indique la chaîne d’information en continu.

Le jour du retour d’Adrien Quatennens

En cas d’adoption, la proposition d’Aurore Bergé entraînera une peine automatique d’inéligibilité pour une condamnation pour des faits de violences aggravés. Elle avait été signée par l’ensemble des députés du groupe Renaissance le 11 janvier dernier, jour du retour dans l'Hémicycle d’Adrien Quatennens (LFI), condamné pour violences conjugales.

publié le 8 mars à 12h28, Orange avec 6Medias

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