Villeneuve-Saint-Georges : le maire présente ses excuses pour avoir fait un salut nazi pendant le conseil municipal
© Capture d'écran CNews - Le maire de Villeneuve-Saint-Georges présente ses excuses pour avoir fait un salut nazi pendant le conseil municipal.
Après avoir agité la chronique pour avoir fait un salut nazi lors d’un conseil municipal, ce dimanche 21 avril, Philippe Gaudin, le maire de Villeneuve-Saint-Georges, regrette et présente ses excuses au micro de CNews.
La séance du conseil municipal de Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne, a sérieusement dérapé samedi 20 avril, comme le relatent nos confrères du Parisien. Dans le tumulte des échanges, le maire de la commune, Philippe Gaudin, s’est fendu d’un salut nazi. Ce dimanche 21 avril, après que l’affaire a fait polémique, l’édile est revenu sur les circonstances au micro de CNews.
“C’est un geste malheureux que je regrette”, a-t-il concédé, expliquant l’avoir fait en réponse aux affronts de l’opposition qui, lors de vives passes d’armes, a qualifié la liste de la majorité municipale de “liste d’extrême droite”.
Il n’était effectivement que 10 h lorsque la situation a dégénéré pour de bon. Accusé d’avoir "fait alliance avec l’extrême droite pour emporter la ville en 2020", Philippe Gaudin a, selon lui, “dérapé”. Après avoir demandé une suspension de séance, il a alors adressé à l’assemblée médusée un salut nazi, criant "Heil !" “J’étais excédé, mais je le regrette profondément”, a-t-il affirmé ce dimanche.
L’opposition envisage de porter plainte contre Philippe Gaudin
Dix minutes après ce dérapage, le maire avait déjà présenté ses excuses à la reprise de la séance : "Je conçois que j’ai mal réagi, je m’en excuse à 200 %." Des excuses qui n’ont néanmoins pas suffi à calmer la situation, loin de là.
Toutes les décisions relatives au budget, à la taxe foncière et aux indemnités des élus ont ensuite été rejetées par le conseil municipal. Selon Le Parisien, en l’absence d’un consensus sur le budget, la ville de Villeneuve-Saint-Georges pourrait être mise sous tutelle par la préfecture.
Par ailleurs, des conseillers municipaux ont annoncé leur intention de porter plainte, d’autres ont dit qu’ils allaient "saisir la préfète et le Premier ministre pour que le maire soit destitué”. "C’est odieux", s’est insurgé un conseiller municipal d’opposition.
publié le 21 avril à 17h11, Adèle Delaunay, 6Medias