Etat d'urgence : "Aucun militant écologiste n'a été assigné à résidence", assure Cazeneuve

par LCP

"Les forces de sécurité qui sont sous ma responsabilité lorsqu’il y a des manifestations (doivent exclusivement) être mobilisées sur la lutte antiterroriste." Bernard Cazeneuve est revenu mardi lors de la séance des questions au gouvernement sur les mesures de perquisitions administratives et d’assignation à résidence prises dans le cadre de l’état d’urgence.Interrogé par l’écologiste Paul Molac, qui estime qu’il existe une "application trop large de certaines mesures", le ministre de l’Intérieur en a appelé à la "responsabilité collective" face à un "niveau de menace très élevée"."M. Mamère qui s’agite""Je ne veux pas, je ne peux pas, accepter que les forces de sécurité puissent prendre en charge dans l’espace public des casseurs", a expliqué Bernard Cazeneuve, selon qui aucun "militant écologiste" n’a été assigné à résidence. "Ceux qui ont été assignés, ce sont des individus violents."Le Ministre de l’Intérieur a souligné qu’il existe une possibilité de "saisir en référé" le juge administratif afin de contester les perquisitions administratives et les assignations à résidence : "Lorsque cela a été fait, aussi bien sur les manifestations interdites que sur les assignations à résidence ou que sur les perquisitions, à chaque fois le juge s’est prononcé pour indiquer que le respect du droit a été absolu de la part de l’Etat."Bernard Cazeneuve a également mis en cause "l’irresponsabilité totale" de ceux qui, "sur les bancs" de l’Assemblée nationale, "acceptent" l’action des "casseurs" qui "jettent des projectiles sur des forces de l’ordre en s’en prenant à l’Etat et à ceux qui l’incarnent par l’uniforme qu’ils portent". Le ministre de l’Intérieur a été plus spécifique et a cité l’écologiste Noël Mamère, "qui s’(est) agit(é)" pendant sa prise de parole.

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