Ça Vous Regarde - Le débat : Départementales : la gauche en miettes

par LCP

Le PS vient d’essuyer une cuisante défaite avec la perte de 25 départements, payant ainsi le prix fort de ses divisions en interne.Alors que Manuel Valls fête aujourd’hui sa première année à Matignon, le signal des électeurs est clair. Pourtant, l’exécutif affiche son intention de maintenir le cap économique, contesté par la gauche de la gauche et une partie des députés frondeurs. Il a par ailleurs déclaré au Journal du Dimanche : « il n’y aura pas de zigzag. Le remaniement n’est pas l’urgence ». Selon lui, un élargissement à des écologistes ou à des personnalités de l’aile gauche n’est pas encore d’actualité. Néanmoins, il ne ferme pas la porte aux écologistes.Mais l’heure est grave. Décision exceptionnelle : Manuel Valls annule aujourd’hui sa venue au Conseil des ministres franco-allemand à Berlin et a reporté son déplacement à la Banque centrale européenne (BCE) à Francfort, afin de s’adresser aux députés socialistes, lors de la réunion de groupe. Le Premier ministre est également présent, à la séance des questions au gouvernement.Du côté des écologistes, un nouvel avenir politique est peut-être en train de se dessiner. Hier, Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts a rencontré Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du PS. Les Verts veulent présenter les points essentiels de ce qui représente pour eux « le socle d’une nouvelle politique capable d’apporter une énergie nouvelle ». François de Rugy, co-président du groupe écologiste à l’Assemblée a estimé que les différentes composantes de la gauche doivent dresser une « feuille de route pour la dernière ligne droite » du quinquennat de François Hollande afin de se rassembler. Quant au Parti communiste, il a revendiqué avec le Front de gauche, la 3ème place au lendemain des élections départementales avec 176 conseillers départementaux.Quelles leçons le gouvernement doit-il tirer de cette élection ? Le gouvernement a-t-il raison de maintenir son cap ? Un remaniement est-il inéluctable ? Manuel Valls doit-il intégrer frondeurs, front de gauche et écologistes dans son gouvernement ? Arnaud Ardoin en débat avec ses invités.Invités : François Patriat, sénateur PS de la Côte-d’Or Barbara Pompili, co-présidente du groupe écologiste à l’Assemblée nationale Pascal Cherki, député PS de Paris Stéphane Rozès, président de Cap, enseignant à Sciences-po et HECQuestion JDD : Dans le cas d’un remaniement, faut-il intégrer les socialistes « frondeurs » au gouvernement ?

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