Ça Vous Regarde - Le débat : Attentats de Paris : l’illusion de l’union nationale ?

par LCP

129 morts : c’est le lourd, le très lourd bilan provisoire des attentats qui ont frappé la capitale vendredi soir. Une série de fusillades dans le 10ème et le 11ème arrondissement de Paris, une prise d’otage au Bataclan et un attentat suicide aux abords du stade de France ont terrifié la France ce vendredi 13 novembre.Sept terroristes se sont fait exploser, un autre a été abattu par la police lors de l’assaut au Bataclan. L’organisation terroriste Daech a revendiqué l’attaque dans un communiqué. François Hollande a déclaré l’état d’urgence, les frontières ont été fermées et les rassemblements interdits dans la capitale.Alors que la France est abasourdie, sous le choc, alors même que certains corps n’ont toujours pas été identifiés, l’enquête a débuté. Et elle avance. Un des kamikazes du Bataclan a été formellement identifié. Il s’agit d’un homme prénommé Omar, un Français de 29 ans. Sept personnes ont été interpellées en Belgique.Parmi elles, certaines faisaient-elles partie du commando ?Par ailleurs, la police a diffusé sur Twitter le portrait de Salah Abdeslam, un homme de 26 ans, né à Bruxelles. Il aurait loué l’une des voitures ayant servi à transporter les terroristes. Son frère Ibrahim s’est fait exploser au Bataclan. Un autre de ses frères est actuellement entendu par la police belge.Le kamikaze du stade de France était lui aussi Français. En outre, un passeport syrien a été retrouvé sur le corps de l’un des terroristes.François Hollande a parlé d’ « acte de guerre » et a décidé de réunir aujourd’hui le congrès à Versailles pour un débat sans vote. Hier, il a reçu tous les chefs de partis à l’Elysée. Si officiellement, l’union nationale a été décrétée, la politique a rapidement repris ses droits. Marine Le Pen a exigé que la France « retrouve la maîtrise de ses frontières », la déchéance de nationalité pour les binationaux participant à des « mouvances islamistes » ou encore la « fermeture des mosquées salafistes ». Quant à Nicolas Sarkozy, il a réclamé une « inflexion de notre politique étrangère et des modifications drastiques de nos politiques de sécurité ». En clair, derrière l’unité de façade, les critiques fusent à l’encontre de la politique du chef de l’État.François Hollande a-t-il été à la hauteur des événements ? Faut-il prolonger l’état d’urgence ? Quelles mesures faudra-t-il mettre en place pour éviter qu’un tel drame se reproduise ?Les invités d’Arnaud Ardoin en débattent ce soir sur le plateau de Ça vous regarde.De 19h30 à 20h30 : Gwendal Rouillard, député PS du Morbihan Gilbert Collard, dépu

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