Au micro de BFM TV, le maire de Bordeaux Alain Juppé est revenu ce vendredi sur sa condamnation par le tribunal correctionnel de Nanterre, en 2004, dans l'affaire des emplois fictifs à la mairie de Paris. Sur cet épisode, qui lui a valu 14 mois de prison avec sursis et un an d'inéligibilité, l'élu Les républicains dit également avoir «assumé ses responsabilités».
Après «avoir pensé à abandonner [la politique]», Alain Juppé estime que son retour gagnant à Bordeaux lui a permis d'avoir été, «d'une certaine façon, re-légitimé». Pour l'ancien Premier ministre (1995-97) de Jacques Chirac, la mention de sa condamnation n'a d'ailleurs pas vocation à faire son retour dans le débat politique : «Faut-il interdire à ceux qui ont purgé leur peine de se réinsérer dans la vie sociale ? On peut se poser la question aussi. A ce moment-là, il faut une sanction définitive et à vie, à perpétuité.»