3ème tour décisif pour élire le nouveau président grec

par euronews-fr

Les députés tenteront une dernière fois ce lundi de désigner un chef de l’Etat, mais les chances d’y parvenir paraissent infimes. Après deux tours infructueux où il fallait réunir 200 voix sur 300, c’est désormais 180 votes dont a besoin Stavros Dimas, le candidat du Premier ministre conservateur Antonis Samaras . “Beaucoup de députés s’inquiètent de ce qui va se passer dans le pays si nous entrons dans une longue période d’instabilité politique. Ce qui me rend optimiste, c’est que plusieurs membres de l’opposition feront leur devoir et vont soutenir le gouvernement en dépit de ce qui a pu être dit”, explique ce député du parti Nouvelle Démocratie au pouvoir. En cas d‘échec, le Parlement sera dissous dans les dix jours, et des élections législatives auront lieu d’ici fin janvier-février. C’est ce que souhaite, la gauche radicale Syriza qui entend ainsi mettre fin au plan drastique d’austérité de la troïka Union Européenne-FMI-BCE. “Nous pensons qu’une élection générale est la seule manière démocratique pour que le peuple grec puisse exprimer sa volonté. Celle que ce pays puisse cesser d’aller sur une voie actuelle et catastrophique pour opter enfin pour un axe de croissance destiné à la reconstruction productive du pays”, selon ce député du parti de la gauche radicale Syriza. La Grèce, qui espérait en finir avec ce plan a dû en effet accepter un allongement jusqu’en février des programmes d’aide, car les discussions avec ses créanciers internationaux achoppent sur plusieurs points. “Malgré des efforts intenses du gouvernement pour tenter de rallier le vote de députés d’opposition à son candidat présidentiel, il semble bien que la Grèce se dirige vers des élections anticipées pour le 25 janvier ou le 1er février”, estime notre correspondant à Athènes, Stamatis Giannisis

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