Orange avec AFP, publié le mardi 24 juillet 2018 à 19h20
Après un communiqué de presse publié lundi, la défense d'Alexandre Benalla est passée à la vitesse supérieure mardi 24 juillet, sur le plateau de BFMTV.
"Il est très combatif, il ne va pas se laisser faire". Pour l'avocat d'Alexandre Benalla, son client est dans son bon droit.
Six jours après la révélation de la première vidéo montrant le collaborateur d'Emmanuel Macron malmener deux personnes en marge des manifestations du 1er-Mai, Maître Laurent-Franck Lienard a pris la parole pour défendre son client, qui, selon ses dires, "a vu une situation qui semblait échapper aux policiers en place et a voulu intervenir en qualité de citoyen". "Il est fougueux, il ne supportait pas de voir ces individus qui étaient virulents et qui n'étaient pas interpellés."
"Un non-événement"
"Pour lui, c'est un non-événement. Une action vigoureuse, mais un non-événement", estime t-il au sujet du comportement d'Alexandre Benalla, qui a toutefois accepté la sanction prise à son encontre (15 jours de mise à pied, ndlr). "C'est une sanction qu'il a comprise". "C'était maladroit, c'est la faute de la jeunesse", ajoute t-il.
"Il n'avait évidemment pas intérêt à intervenir de sa propre initiative", admet Me Lienard, qui estime que la réaction d'Alexandre Benalla "est celle d'un citoyen qui veut régler des difficultés", qualifiant son acte de "totalement légitime".
Selon l'avocat, l'affaire Benalla a été "montée de toutes pièces" pour "casser un effet Coupe du monde". "On a utilisé ça à dessein, pour casser une dynamique positive". "Pour atteindre la présidence de la République, on utilise un fusible qui s'appelle Alexandre Benalla", accuse t-il.