Vers un ras-le-bol fiscal ? Le ministre de l'Économie Antoine Armand répond aux craintes
© Capture d'écran TF1
Invité de la matinale de TF1, mardi 22 octobre, le ministre de l'Économie, Antoine Armand, a détaillé les efforts qui seront demandés aux Français dans le cadre du budget 2025.
Les discussions autour du budget 2025 du gouvernement de Michel Barnier ont débuté à l'Assemblée nationale lundi 21 octobre. Le gouvernement prévoit plusieurs mesures pour réaliser 60 milliards d'euros d'économies. Parmi elles, une baisse des aides au rachat de voitures électriques, le malus auto, et la hausse de la fiscalité sur la taxe de l'électricité. De nombreux Français devraient être touchés, de tous les milieux, faisant craindre un ras-le-bol fiscal. "La facture [d'électricité] des Français, pour 80% d'entre eux, va baisser", a assuré le ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, invité de TF1, mardi 22 octobre.
"Un budget pour éviter l'austérité"
Antoine Armand a ajouté que les Français qui travaillent ne seront pas taxés davantage. "Nous indexons le barème de l'impôt sur le revenu, pour que l'impôt sur le revenu ne soit pas plus important pour nos compatriotes", a-t-il développé. Du côté des entreprises, "nous ne touchons pas aux TPE, aux PME qui embauchent, qui emploient, qui travaillent", a indiqué le ministre qui souhaite que la France produise davantage. Antoine Armand a rappelé la nécessité de ces efforts, alors que la France possède 3 000 milliards de dettes, avec un déficit qui dépasse 6% du PIB.
Enfin, il s'est défendu de proposer un budget d'austérité. "L'austérité, c'est en Lettonie, baisser les salaires des fonctionnaires de 25% (…) Ce qu'on fait, c'est un budget pour éviter l'austérité, pour éviter qu'un jour, nos partenaires européens, les marchés, nous disent 'là, ce n'est plus possible, il faut couper'", a-t-il conclu.
publié le 22 octobre à 09h55, Caroline Frühauf, 6Medias