"Vas-y dégage !" : un échange vif éclate à l'Assemblée nationale entre un député RN et un député Insoumis
© Ait Adjedjou Karim/ABACA - Assemblée Nationale.
À l'Assemblée nationale, un vif échange a éclaté entre Thomas Portes, député LFI, et Philippe Lottiaux, du Rassemblement National (RN), à l'occasion d'une question adressée mercredi 30 novembre au gouvernement sur la situation de Gaza.
À l'occasion d'une question au gouvernement adressée par une élue de La France Insoumise (LFI), un vif échange a éclaté au sein de l'Assemblée nationale entre les deux opposés de l'hémicycle. Le député de Seine-Saint-Denis Thomas Portes et le député Philippe Lottiaux ont échangé quelques noms d'oiseaux ce mercredi 30 novembre, rapporte BFMTV.
À l'origine de l'escarmouche parlementaire, une question adressée au gouvernement par Nathalie Oziol, élue de l'Hérault. Cette dernière a interpellé les ministres au sujet de la situation des Palestiniens sous le feu de l'armée israélienne à Gaza depuis le 7 octobre. Selon le compte rendu de la séance, le député RN Julien Odoul a alors ironisé : "Ah ça faisait longtemps !"
"Ce sont vos amis, les terroristes"
Nathalie Oziol poursuit son propos et dénonce dans son discours le vote du Parlement israélien interdisant les activités de l'UNWRA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) en Israël. Les députés d'extrême droite font pleuvoir leurs commentaires dans l'hémicycle : "Ils (les insoumis) sont main dans la main avec le Hamas", lance Julien Odoul (RN), "ce sont des terroristes", renchérit Laurent Jacobelli. C'est alors que Philippe Lottiaux intervient une première fois : "Ce sont vos amis, les terroristes !"
Ce dernier, élu du Var, poursuit ses invectives. Le député de LFI Thomas Portes rentre alors en scène et lui envoie "Ferme ta gueule toi ! On va s'occuper de toi", "Vas-y dégage", lui assène-t-il. "On va s’expliquer dehors, tu vas voir", finit-il par lui lancer, visiblement sur les nerfs face au comportement du député frontiste. Sur ses réseaux, le président du parti Jordan Bardella en a profité pour dénoncer ce qu'il nomme "la culture racaille" de LFI à l'Assemblée nationale.
publié le 1 novembre à 15h00, Gabriel Gadré, 6Médias