"Une ministre à mi-temps", le syndicat Snes-FSU s’inquiète de la nomination d'Amélie Oudéa-Castéra
© Abdullah Firas/ABACA
Jeudi 11 janvier, Sophie Vénétitay, secrétaire générale du syndicat d'enseignants Snes-FSU, a fait part de ses doutes concernant l’arrivée d'Amélie Oudéa-Castéra à l’Éducation, ministère qu’elle occupera en plus de celui des Sports.
L’Éducation. C’est la nouvelle mission confiée par Gabriel Attal à Amélie Oudéa-Castéra. Alors qu’elle occupait déjà la fonction de ministre des Sports, l’ex-joueuse de tennis, âgée de 45 ans, s’est vu attribuer le ministère de l’Éducation, en lieu et place, donc, du nouveau Premier ministre. Une désormais double casquette qui ne fait pas l’unanimité.
Sur franceinfo, Sophie Vénétitay, la secrétaire générale du syndicat d'enseignants Snes-FSU, s’est insurgée contre ce choix. "Je suis très en colère de voir comment est traitée l'Éducation nationale", a-t-elle martelé, expliquant que cette dernière vivait "une crise sans précédent".
Changement à la mi-temps ?
Selon Sophie Vénétitay, avoir une ministre divisée entre l’Éducation et les Sports est un véritable problème. "On a du mal à recruter des profs, les profs démissionnent, et on va avoir une ministre à mi-temps, qui ne va pas pouvoir s'occuper de l'Éducation nationale à temps plein", a-t-elle poursuivi.
Avant d’ironiser : "Est-ce qu'on va avoir une ministre de l'Éducation nationale pendant la première mi-temps et ministre des JO pendant la deuxième ?". Pour Jean-Rémi Girard, président du Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur, "la question n’est pas de savoir si ça sera au premier ou au second plan, mais quelle politique va être menée en termes de rémunération et d’amélioration des conditions de travail", a-t-il souligné sur BFMTV.
publié le 12 janvier à 09h45, Théo Rampazzo, 6Medias