"Une arme anti-Bardella" : le président du RN invite Gabriel Attal à venir débattre avec lui avant les élections européennes
Depuis plusieurs semaines, le Rassemblement national est donné en tête des intentions de vote pour les élections européennes. Ainsi, mercredi 21 février, sur le plateau de CNews, le président du RN, Jordan Bardella, a exhorté le Premier ministre de débattre avec lui.
Une invitation de Jordan Bardella. Sur le plateau de CNews, mercredi 21 février au matin, le président du Rassemblement national a appelé le Premier ministre à venir débattre avec lui : "Gabriel Attal a été nommé, d'après les mots de la macronie, comme une arme anti-Bardella pour les élections européennes. Donc il faut que Gabriel Attal vienne débattre avec moi."
À moins de quatre mois des élections européennes, qui se tiendront du 6 au 9 juin prochain, le Rassemblement national est donné en tête des intentions de vote, devant le parti macroniste. Et Jordan Bardella d'ajouter : "Il faut être cohérent. Gabriel Attal est engagé, à quatre mois des élections européennes, dans cette bataille." Pourtant, contrairement au président du RN, Gabriel Attal n'est pas tête de liste aux élections européennes.
Un débat avec Marine Le Pen sur l'agriculture ?
Alors que le Salon de l'agriculture ouvre ses portes samedi 24 février, le gouvernement fait face à la colère des agriculteurs toujours persistante en France. Si Gabriel Attal avait annoncé un certain nombre de mesures pour calmer les agriculteurs, trois semaines auparavant, il en a fait de même ce mercredi.
Le Salon de l'agriculture est aussi l'occasion pour les partis politiques de venir se montrer. Le Premier ministre a appelé ces derniers à ne pas "prendre en otage" ce rendez-vous "familial et populaire". Et il a particulièrement visé le Rassemblement national : "Si le RN veut transformer les champs en un terrain politique, alors je suis prêt à un débat sur l'agriculture avec Marine Le Pen. On ne l'entend pas beaucoup, sûrement parce qu'elle n'est pas à l'aise avec le bilan de son parti au Parlement européen. C'est trop facile de ne rien dire", a-t-il lancé dans un article mis en ligne par Le Figaro.
publié le 21 février à 10h10, Guillaume Dosda, 6Medias
