Un budget qui va "impacter les classes populaires et moyennes" : Éric Coquerel contredit Michel Barnier
© Capture d'écran TF1
Michel Barnier a assuré que son projet de loi de finances pour 2025 n'impacterait pas les Français les plus faibles, malgré les mesures de réduction des dépenses. Éric Coquerel s'inscrit en faux. Il a d'ailleurs expliqué son point de vue dans la matinale de TF1 vendredi 11 octobre.
Critiqué de toute part. Michel Barnier a présenté son projet de loi de finances pour 2025 et la feuille de route de son gouvernement en matière de réduction des dépenses, jeudi 10 octobre. En Conseil des ministres, il a assuré que cela n'impacterait pas la fiscalité des Français les moins bien lotis. Pourtant, l'opposition, qu'elle soit de gauche ou d'extrême droite, n'y croit pas du tout. "Ce budget est une calamité", a réagi le fondateur de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, sur le réseau social X. Éric Coquerel a confirmé, dénonçant la "super austérité" que les mesures économiques allaient engendrer. Dans la matinale de TF1, vendredi matin, le député LFI a contredit le Premier ministre, assurant que "36 milliards (parmi les 41 milliards de baisse de dépenses prévus) allaient impacter les classes populaires et moyennes".
"Quand vous avez moins de services publics, quand vous avez moins de protection sociale, vous impactez plus la vie de ceux qui ne peuvent pas se payer ces services dans le privé", a souligné Éric Coquerel. Il a par ailleurs ajouté que si, dans les faits, seuls les impôts des 0,3 % des Français les plus riches allaient augmenter, il y aura aussi une hausse de "3 milliards d'impôts qui va impacter la moitié des Français via l'augmentation de l'électricité". "C'est un budget qui va désarmer l'État mais qui est absolument inégalitaire", a conclu Éric Coquerel.
Le ministre du Budget défend un projet de loi "équilibré" et "d'effort partagé"
Laurent Saint-Martin, le ministre du Budget et des Comptes publics, a défendu un projet de loi "équilibré" et "d'effort partagé" au micro de RTL. Faisant écho aux propos tenus par Sophie Binet, la secrétaire nationale de la CGT, dans les colonnes de Ouest-France, il a également déclaré qu'il ne s'agissait "pas d'un budget d'austérité, ni de matraquage fiscal". Jeudi, Sophie Binet a confié ceci à Ouest-France : "Ce qui nous inquiète avec ce budget, c’est d’avoir une cure d’austérité violente qui nous enferme dans une spirale récessive."
publié le 11 octobre à 10h20, Maeliss Innocenti, 6Medias