Tollé à l’Assemblée : une députée RN lance un "assassin !" en pleine prise de parole d’un élu Nupes
© Joly Victor/ABACA
Lors des débats sur la situation au Proche-Orient, des propos injurieux ont été prononcés dans hémicycle, "sans doute" par la députée RN Caroline Parmentier. Une investigation est en cours, rapporte BFMTV, mercredi 25 octobre.
Nouveau dérapage à l'Assemblée nationale. Alors que les débats dans hémicycle consacrés à la situation au Proche-Orient se déroulent dans une ambiance tumultueuse, le palais Bourbon a annoncé lancer une "investigation" après que la députée du Rassemblement nationale Caroline Parmentier ait lancé le mot "assassin" en pleine prise de parole d'un élu Nupes, a rapporté BFMTV, mercredi 25 octobre. "Je voudrais indiquer que lors de la prise de parole de Monsieur Jean-Paul Lecoq, le mot "assassin" a été prononcé, sans doute par Madame Parmentier", a indiqué Valérie Rabault qui présidait la séance. "Ce mot n'a pas sa place dans l'hémicycle", a-t-elle poursuivi.
Un premier précédent
Caroline Parmentier, elle, se défend. Interrogée, la députée du groupe de Marine Le Pen a affirmé que le mot "assassin" prononcé au sein du palais Bourbon visait "bien évidemment le Hamas" et non pas son collègue de la Gauche démocrate et républicaine (GDR), relaie la chaîne d'information. L'élu de gauche s'en était pris aux autorités israéliennes qu'il accuse « de se déchaîner contre la population palestinienne » lors de sa prise de parole.
Ce n'est pourtant pas la première fois que de tels propos sont lancés lors de débats à l'Assemblée nationale. Le mot "assassin" avait déjà émaillé les discussions autour de la réforme des retraites en février. Prononcé par le député insoumis Aurélien Saintoul, celui-ci était adressé au ministre du Travail Olivier Dussopt chargé de faire passer la réforme. Le député avait alors écopé d'un rappel à l'ordre inscrit au procès-verbal et du retrait d'une partie de son indemnité parlementaire.
publié le 25 octobre à 07h55, Kévin Comby, 6Medias