Stationnement des SUV hybrides ou électriques dans Paris : Anne Hidalgo refait marche arrière
© Abdullah Firas/ABACA
Après une votation anti-SUV en février, la maire de Paris, Anne Hidalgo, avait annoncé, jeudi 16 mai, que le stationnement pour les propriétaires de SUV hybrides ou électriques ne serait plus gratuit. Face au tollé, elle a fait marche arrière ce vendredi et annoncé que la gratuité resterait maintenue, rapporte France Bleu Paris.
Marche arrière, puis marche avant, et rétropédalage. La maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé vendredi 17 mai que le stationnement gratuit resterait de mise pour les résidents propriétaires parisiens de SUV hybrides ou électriques, annoncent nos confrères de France Bleu Paris. La veille, elle avait annoncé qu'un tarif spécial serait finalement appliqué pour ces véhicules, qui devaient être à l'origine épargnés par une mesure votée en février.
Le 4 février dernier, les Parisiens s'étaient déplacés pour donner leur avis sur la tarification de stationnement des SUV. Ils avaient voté en faveur du triplement de ce tarif, avec une facture plus lourde dans les arrondissements du centre. La mesure ne concernait pas le stationnement des véhicules parisiens dans leur zone de résidence. La mairie de Paris avait finalement changé d'avis, rapporte Le Parisien, jeudi 16 mai, et avait décidé de faire payer 1,50 euro par jour les propriétaires de SUV hybride ou électrique pour stationner dans leur propre quartier de résidence. Un tarif auquel s'ajoutait, évidemment, les 45 euros annuels pour leur carte de résident.
Rétropédalage face à la polémique
Selon Le Parisien, plusieurs élus ont critiqué en interne la décision, qui n'avait jamais été annoncée et qui contredisait le vote des Parisiens en février dernier. "La Mairie de Paris, profondément attachée au sens du vote exprimé par les Parisiens, a entendu la bonne foi de ces propriétaires de véhicules et annonce le maintien de la gratuité de leur stationnement résidentiel", a donc annoncé la ville dans un communiqué, publié ce vendredi. Évoquant au passage une "incompréhension" sur le dossier.
publié le 17 mai à 17h22, Maeliss Innocenti, 6Medias