Selon Marine Le Pen, “il ne restera à Emmanuel Macron que la démission” en cas de crise politique
© Lafargue Raphael/ABACA - “Il ne restera au président de la République que la démission pour sortir potentiellement d’une crise politique”, a affirmé Marine Le Pen.
Marine Le Pen considère qu’Emmanuel Macron a épuisé tous ses outils en cas de blocage politique. Il ne lui resterait donc que “la démission”, note la candidate RN, au micro de BFMTV, vendredi 21 juin, précisant que “ce n’est pas une demande” de sa part.
Emmanuel Macron a joué sa dernière carte selon Marine Le Pen. “Il ne restera au président de la République que la démission pour sortir potentiellement d’une crise politique”, a affirmé la candidate du Rassemblement national dans le Pas-de-Calais au micro de BFMTV, vendredi 21 juin. Un “constat” de la part de Marine Le Pen, dont le parti est proche d’obtenir la majorité absolue selon les derniers sondages. Les hypothèses d’une cohabitation avec le RN ou la gauche semblent donc de plus en plus probables et font, par là même, peser le spectre de nouvelles crises politiques en France.
“Je n’appelle pas Emmanuel Macron à démissionner. Je suis respectueuse des institutions.”, affirme la cheffe de file du RN. “Je note juste que quand il y a un blocage politique, il y a trois possibilités : il y a le remaniement, la dissolution ou la démission du président”, explique-t-elle, puis ajoute : “Le remaniement, dans cette circonstance, ne m'apparaîtrait pas extrêmement utile. La dissolution vient d'être opérée. Il ne restera donc au président que la démission pour sortir potentiellement d'une crise politique".
Emmanuel Macron a exclu de démissionner, même en cas de défaite
Elle conclut ensuite en précisant : "C’est un constat. Ce n’est pas une demande. [Le président] fera exactement ce qu'il veut et ce que la Constitution lui donne liberté de faire". Emmanuel Macron ne devrait donc pas quitter ses fonctions à la tête de l’État puisque le 12 juin dernier, il avait rappelé qu’il excluait de démissionner, même en cas de défaite lors des élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochains.
publié le 21 juin à 22h48, Emma Allamand, 6Medias