Sébastien Lecornu porte des accusations sur "une grande partie du RN et de LFI" au sujet de leurs liens avec la Russie
© Abdullah Firas/ABACA - Le ministre des Armées a expliqué qu’"une grande partie" du Rassemblement national (RN) et de la France Insoumise (LFI) étaient des "proxys" de Moscou.
Le ministre des Armées a dénoncé les agissements de certains membres des deux partis, invoquant notamment les amendements déposés par la France insoumise pendant l’examen du texte sur la loi de programmation militaire (LPM).
Certains membres de la France insoumise et du Rassemblent national seraient-ils des porte-voix du Kremlin ? Oui, à en croire Sébastien Lecornu. Dans une interview accordée à la chaîne LCI le 19 janvier, le ministre des Armées a en effet considéré qu’"une grande partie" du Rassemblement national (RN) et de la France Insoumise (LFI) étaient des "proxys" de Moscou. "Certaines formations politiques, certains proxys (alliés) pourraient être tentés de nous expliquer que c'est escalatoire d'aider l'Ukraine, que tout ça n'est pas notre affaire", a notamment expliqué Sébastien Lecornu.
"Baiser sur la bouche à Moscou"
"Certains se comportent comme tels avec une rhétorique qui me semble plutôt servir les intérêts de Moscou", a-t-il ajouté, critiquant "des formations politiques qui développent un anti-américanisme primaire et qui finissent par confondre Moscou et Washington". Lorsqu’il lui est demandé d’expliciter sa pensée quant aux formations évoquées, la réponse du ministre des Armées est sans appel : "Une grande partie du RN sans nul doute, une grande partie de la France insoumise sans nul doute".
La suite des propos de Sébastien Lecornu n’a pas été plus gratifiante envers LFI, à qui le ministre reproche notamment d’avoir déposé des amendements durant l'examen du texte sur la loi de programmation militaire (LPM) afin que la France soit extraite du commandement intégré de l'OTAN. Pour Sébastien Lecornu, il s’agit du "plus beau baiser sur la bouche fait à Moscou", encourageant "à la responsabilité". En ce qui concerne le Rassemblement national, une enquête relayée par la presse américaine au début du mois avait étayé des rapports de proximité entre le parti et la Russie.
publié le 20 janvier à 09h35, Nathan Hallegot, 6Medias