Scandales au RN : Jordan Bardella admet qu’il "peut arriver" qu’"il y ait des brebis galeuses" dans les rangs
© Capture d'écran France Bleu
Dans un entretien pour France Bleu mercredi 3 juillet, Jordan Bardella a reconnu que le RN compte "des brebis galeuses" dans ses rangs après plusieurs scandales provoqués par des candidats investis pour les législatives.
Jordan Bardella a reconnu que cela "peut arriver" que le RN compte des "brebis galeuses" dans ses rangs, dans une interview pour France Bleu mercredi 3 juillet. Une prise de parole qui survient après plusieurs scandales provoqués par des candidats du parti investis pour ces législatives. À l’instar de Ludivine Daoudi, dans le Calvados, qui a été priée de se retirer mardi après qu’une photo d’elle avec une casquette de sous-officier de la Luftwaffe avec une croix gammée refasse surface, et d’Annie Bell, candidate en Mayenne qui avait été condamnée en 1995 pour une prise d’otage à main armée.
Face à ces "brebis galeuses", Jordan Bardella a affirmé qu’il "n’a pas la main qui tremble" et qu’il a "souhaité retirer l'investiture à des gens dont (il) n'avai(t) pas connaissance". Dans la suite de l’interview, il n’a pas manqué de critiquer les médias : "Parfois la presse a des moyens de police (…) parce qu’il faut savoir qu’il y a des journalistes dont le travail c’est d’enquêter toute la journée, toute la journée, sur les candidats, sur les suppléants, la grand-mère des suppléants, la boulangère de la grand-mère des suppléants."
Jordan Bardella réfute un manque d’enquête sur ses candidats
Loin de reconnaître un manque d’enquête approfondie des candidats de son parti, Jordan Bardella explique qu’ils ont dû "investir 577 candidats en moins de 48 heures" après la dissolution de l’Assemblée nationale dimanche 9 juin et que "dans 99,9 % des cas, il n'y a absolument eu aucune difficulté". Enfin, pour le leader du RN, "ce qu'il faut juger, c'est la réaction du parti politique" et il a appuyé sur le fait qu'il n’a "jamais eu de tolérance à l'égard de propos que j'estime être contraires à mes convictions et surtout à la ligne politique que je défends." Au 20 Heures de France, un peu plus tard dans la journée, Jordan Bardella a reconnu qu'il y avait "deux ou trois profils qui peuvent tenir des propos qui sont contraires à la ligne du parti. Je n’aurai pas la main qui tremble lorsqu’il s’agira de les sanctionner", a-t-il assuré.
publié le 3 juillet à 19h22, Capucine Trollion, 6Medias