"Sans doute le plus grand danger politique pour notre pays" : Laurent Wauquiez étrille LFI
© Joly Victor/ABACA
Lors de sa rentrée politique au Mont Mézenc, le président de la Droite républicaine à l’Assemblée nationale n’a pas ménagé ses propos au moment d’évoquer la France insoumise et ses membres, à qui il promet de faire barrage, rapporte Le Figaro.
Fin de semaine mouvementée pour Laurent Wauquiez. D’abord, le président du groupe La Droite républicaine à l’Assemblée nationale a annoncé sa démission de la présidence de la région Auvergne-Rhône-Alpes, indique BFMTV, vendredi 23 août. Une décision qui entraîne également la démission de son exécutif, alors qu’une assemblée plénière aura lieu le 5 septembre pour élire son successeur, précise la chaîne d’information en continu.
Dimanche 25 août, l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy a refait parler de lui, alors qu’il s’exprimait au Mont Mézenc, en Haute-Loire, dans le cadre de sa rentrée politique, rapporte Le Figaro. Lors de son discours, Laurent Wauquiez n’a pas hésité à critiquer de manière cinglante La France insoumise, qu’il a qualifiée de "plus grand danger politique pour notre pays".
"Nous ne serons jamais du côté des extrêmes"
Aussi, Laurent Wauquiez n’est pas passé par quatre chemins, en promettant de "faire barrage" à LFI, "en votant immédiatement une motion de censure contre un gouvernement qui comprendrait des ministres insoumis". "C'est notre responsabilité et nous l’assumerons", a-t-il ainsi martelé, explique le quotidien. Le député LDR a ensuite distillé quelques mots doux à destination de Lucie Castets et Jean-Luc Mélenchon. Selon lui, la candidate NFP au poste de Premier ministre n’a pour "seul titre de gloire que d’avoir ruiné la ville de Paris". Quant à l’ex-candidat à la présidentielle, il l’accuse "d’avoir une responsabilité immense dans la banalisation de l’antisémitisme", détaille Le Figaro.
"Nous ne serons jamais du côté des extrêmes", a-t-il encore argué, après avoir pris le temps de tacler Marine Le Pen et le Rassemblement national, qu’il accuse de défendre "l’assistanat". Vendredi, Laurent Wauquiez s’était entretenu avec le président de la République en marge des consultations préliminaires aux choix du futur Premier ministre, rappelle BFMTV.
publié le 25 août à 16h30, Théo Rampazzo, 6Medias