Roussel, Macron, Attal.. Jean-Luc Mélenchon se lâche et dézingue à tout-va

© Capture d'écran France Inter - Jean-Luc Mélenchon sur France Inter ce 28 septembre
Ce jeudi 28 septembre, Jean-Luc Mélenchon publie son nouveau livre "Faites mieux ! Vers la révolution citoyenne" et ne manque pas d’égratigner au passage les membres du gouvernement et ses adversaires politiques. Il est revenu dessus dans un entretien au Parisien.
Jean-Luc Mélenchon, l’ex-leader de la France Insoumise, publie un nouveau livre "Faites mieux ! Vers la révolution citoyenne" ce jeudi 28 septembre. C’est un livre de "théorie politique" selon ses termes dans lequel il explique sa vision du monde et met en garde contre "l’effondrement de la civilisation humaine." Cette sortie littéraire est aussi l’occasion pour Jean-Luc Mélenchon de vilipender Fabien Roussel dans son entretien au Parisien. Il réagit à la récente polémique née après que la députée Sophia Chikirou a comparé Fabien Roussel au collaborationniste Jacques Doriot : "Roussel a d’abord cherché querelle à Ruffin, puis à Chikirou. C’est un prétexte pour effacer son échec total à la Fête de l’Huma, où il s’est fait rejeter par le public."
Sur France Inter, ce 28 septembre, le leader de la France Insoumise persiste et signe : "Nous n'avons jamais comparé Fabien Roussel à Doriot [...] Ce n'est pas moi qui ai une divergence avec lui [Fabien Roussel, ndlr], c'est lui qui a une divergence avec ce qu'il a lui-même signé. Il a décidé tout seul qu'il n'y aurait plus de candidature commune." Jean-Luc Mélenchon affirme qu’il n’est pas "le candidat naturel" de son camp pour les élections européennes de juin 2024 mais recommande, via son interview du Parisien, aux membres de la Nupes de régler ses "conflits internes" : "Nous avons signé un programme. Si ceux qui l’ont signé n’en ont rien à faire, qu’ils l’assument et le disent sans faire les hypocrites."
La gauche, Emmanuel Macron et Gabriel Attal aussi égratignés par le leader de la France Insoumise
Jean-Luc Mélenchon, tacle aussi la gauche dans son entretien au Parisien : =1em"La pensée politique de gauche est tombée en panne, il y a trente ans. Nous avons besoin d’un cadre d’analyse pour interpréter la réalité et agir. C’est pourquoi je propose une théorie globale sur notre temps."
Le tribun insoumis s'en prend aussi Emmanuel Macron et sa présentation de la planification écologique du 26 septembre dernier. "Il m’a pris la formule sans la comprendre. Il confond planification écologique avec gestion prévisionnelle d’une entreprise. La planification écologique, c’est se rendre maître du temps long. Là, il reste dans les cycles courts", poursuit Jean-Luc Mélenchon. Il poursuit son entretien en critiquant Gabriel Attal, le ministre de l’Éducation nationale et la polémique autour de l’interdiction du port de l’abaya à l’école. " […] Pour la première fois depuis la loi laïque de 1905, un ministre décide du contenu d’une religion. Ce n’est pas à M. Attal de décider de ce qu’est l’islam, point final !", s’exclame-t-il.
publié le 28 septembre à 09h47, Capucine Trollion, 6Medias