Politique

Robert Ménard "n’écarte plus l’hypothèse d’être candidat" pour l’élection présidentielle de 2027

© Apaydin Alain/ABACA - Robert Ménard "n’écarte plus l’hypothèse d’être candidat" pour l’élection présidentielle de 2027

Le maire de Béziers était l’invité politique de Sud Radio ce lundi 4 mars. Il y a parlé des élections européennes, de la prochaine élection présidentielle et de la constitutionnalisation du droit à l’avortement qui est voté au congrès ce même jour.

Robert Ménard sera-t-il candidat à la présidentielle de 2027 ? C’est une hypothèse que le maire de Béziers "n’écarte plus", a-t-il confié à Sud Radio, lundi 4 mars. Il émet tout de même quelques doutes, affirmant qu’il faut "une confiance en soi, une certitude de soi, qu’aujourd’hui (il n’est) pas sûr d’avoir", bien qu’il considère avoir "raison de dire (qu’il) ne sait pas" lorsqu'il n'a pas de réponses sur certains sujets. "Ce n’est pas forcément un aveu de faiblesse", a-t-il jugé.

Robert Ménard fait cette hypothèse d’être candidat en 2027 après avoir constaté des défauts qu’il considère insurmontables chez les autres candidats, prenant comme exemple Marine Le Pen, Eric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon, tous trois candidats malheureux en 2022, et leur position de non-intervention dans le conflit qui oppose la Russie à l’Ukraine. Selon lui, c’est "Emmanuel Macron qui a raison. Sur la politique étrangère, Marine Le Pen, Eric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon, ce sont les mêmes !".

Habituellement soutien de Marine Le Pen, il affirme ne plus vouloir "voter pour eux (le RN)" à cause de la position des membres du Rassemblement national sur ce conflit.

Robert Ménard soutient Willy Schraen

Concernant les élections européennes, qui auront lieu en juin, Robert Ménard annonce soutenir Willy Schraen, patron des chasseurs français. "Ce sont mes copains, ils parlent de la France qui me touche le plus. Je ne crois pas qu’il renversera la table, mais j’ai mes fidélités", a expliqué l’édile à Sud Radio.

Enfin, le maire de Béziers est revenu sur le vote au congrès de la constitutionnalisation du droit à l’IVG. Robert Ménard affirme qu’il aurait voté pour, "mais la mort dans l’âme". Selon lui, il s’agit plus d’un "coup politique" qui met en danger la clause de conscience des médecins qu’une véritable avancée concernant ce droit.

publié le 4 mars à 16h51, Philippine Rouviere Flamand, 6Medias

Liens commerciaux