Politique

Retraites : l’interview d’Emmanuel Macron déclenche la furie des syndicats

Après l’interview donnée par le président de la République à France 2 et TF1, mercredi 22 mars, Laurent Berger, leader de la CFDT, et Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, ont fustigé le "mépris" et les "mensonges" d’Emmanuel Macron.

Les mots du président de la République ne passent pas auprès des syndicats. À la suite de son intervention, mercredi 22 mars aux journaux télévisés de 13 Heures de TF1 et France 2, les représentants syndicaux ont largement critiqué le discours présidentiel.

Sur Twitter, la réponse de Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, ne s’est pas fait attendre, accusant le président de “mensonge” sur la position du syndicat vis-à-vis du dossier brûlant des retraites. “La CFDT a un projet de réforme des retraites. Macron 2019 l’avait compris, il avait repris notre ambition d’un système universel”, a-t-il lancé. Laurent Berger a poursuivi en arguant qu’Emmanuel Macron mentait “sur la CFDT pour masquer son incapacité à trouver une majorité pour voter sa réforme injuste”.

“Du foutage de gueule” pour Philippe Martinez

De son côté, Philippe Martinez a considéré les propos du président de la République comme “du foutage de gueule et du mépris pour les millions de personnes qui manifestent”, rapporte Ouest France. Le leader de la CGT est allé jusqu’à dire que l’interview d’Emmanuel Macron était “lunaire”.

Selon le secrétaire général du second syndicat de France, le chef de l’État décrit un monde où “’tout va bien, je fais tout bien, il ne se passe rien dans la rue’”, mais n’a apporté aucune réponse à ce qu’attendaient les syndicats et les citoyens. “Soit il a une méconnaissance de notre système et c’est très grave, soit il se fout de notre gueule”, a-t-il raillé.

publié le 22 mars à 15h44, Orange avec 6Medias

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