Politique

Retraites : Jean-Luc Mélenchon salue des mobilisations "d'un pacifisme remarquable"

Le leader insoumis, Jean-Luc Mélenchon, a estimé sur "Le Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro", dimanche 19 mars, que les mobilisations contre la réforme des retraites étaient pacifiques. Il souhaite également, sans surprise, que la motion de censure contre le gouvernement soit adoptée à l'Assemblée nationale.

Invité du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro dimanche 19 mars, le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon a soutenu les manifestations contre la réforme des retraites, qui abondent depuis l'usage du 49.3 par le gouvernement pour faire passer son projet de loi. Tandis que les journalistes le questionnaient sur des violences intervenues en marge des mobilisations, l'ancien député a tenu à relativiser leur portée. "Vous n'avez pas vu Mai 68 ! Vous ne savez pas ce que c'est une manifestation violente !" a-t-il ainsi rétorqué, avant de poursuivre : "Pour une vitrine cassée, ce que je déplore, nous avons affaire à un pouvoir qui s'est moqué du monde et qui n'a aucun respect pour les pauvres gens qui sont en lutte aujourd’hui."

Le chef de file des Insoumis a salué des contestations "d'un calme et d'un pacifisme remarquables", avant de prédire un durcissement de la grève. "Heureusement que les éboueurs sont là pour la rendre visible ; toutes les raffineries du pays sont bloquées, tous les ports du pays sont bloqués." Jean-Luc Mélenchon a par ailleurs dénoncé l'usage du 49.3 par le gouvernement. "Pas un seul instant le Parlement n'a-t-il pu délibérer librement. Nous sommes dans une pratique autoritaire tempérée."

"Tout cela sera, à la fin, abrogé"

À propos de la motion de censure portée par le groupe parlement LIOT (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires), que la Nupes compte voter, il a enjoint les Républicains à la soutenir également. "C'est ce qu'on peut espérer d'un groupe qui se réclame gaulliste", a-t-il affirmé. Avant de conclure sur une note d'optimisme pour son camp : "Le Conseil constitutionnel sait que son rôle est de protéger les institutions en prenant en compte ce qu'il se passe dans le pays. Tout cela sera, à la fin, abrogé".

publié le 19 mars à 15h55, Orange avec 6Medias

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