Politique

Réforme des retraites : pour Darmanin, certains casseurs s’apparentent à des "black bourges"

Invité sur le plateau de CNews, vendredi 24 mars, le ministre de l’Intérieur a dressé un bilan des récentes manifestations contre la réforme des retraites. Il a ainsi déploré les actes de violence et d’incivilité commis en marge des événements.

"Je pense que l’extrême gauche veut tuer nos institutions". C’est par des mots forts que le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, s’est exprimé sur le plateau de CNews, vendredi 24 mars. Après une neuvième journée de mobilisation contre la réforme des retraites plus que mouvementée, l’ancien maire de Tourcoing a fait le point sur les événements survenus jeudi 23 mars. "Ce qui nous inquiète, c’est la présence de l’extrême gauche, très nombreuse. 1 500 casseurs à Paris mais aussi de nombreuses actions de l’ultragauche dans d’autres territoires comme à Rennes, Nantes, Lille ou Bordeaux où l’on s’en est pris à la mairie", a-t-il ainsi commenté.

Portrait-robot du casseur

Une "radicalisation de l’extrême gauche" qui doit être "combattue par tout le monde", estime Gérald Darmanin alors que 457 interpellations ont eu lieu en France. Il a également regretté les attaques envers les forces de l’ordre à coups de "pavés" et de "cocktails Molotov". Des "casseurs" dont le ministre de l’Intérieur établit le profil : "Il y avait la quasi-intégralité des manifestants qui est venue pacifiquement. Et puis il y avait un cortège de tête avec 1 000 à 1 500 casseurs. Des black blocs, je dirais même parfois des 'black bourges'. Parce qu’on sait tous que parfois, ce sont des enfants de bonne famille qui se griment en noir et qui vont attaquer."

publié le 24 mars à 14h15, Orange avec 6Medias

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