Politique

Réforme des retraites : Olivier Véran fait son mea culpa après des propos polémiques sur la grève

Alors qu’une nouvelle mobilisation se prépare pour ce mardi 7 mars contre la réforme des retraites, Olivier Véran a fait marche arrière sur France 2, ce lundi 6 mars, après ses propos sur la grève qui ont suscité l’indignation.

En plein bouillonnement autour de la réforme des retraites - dont le texte est actuellement au Sénat -, et alors que le sixième round de mobilisation doit avoir lieu demain, Olivier Véran était l’invité de France 2 ce lundi 6 mars. Le porte-parole du gouvernement avait suscité la polémique mercredi 1er mars, à la suite du Conseil des ministres en comparant les conséquences de la “France à l’arrêt” à "une catastrophe écologique". "Mon message manifestement est mal passé, j'aurais dû le formuler différemment", a-t-il reconnu.

“Nous avons d'autres urgences à gérer que la réforme des retraites"

"Quel est le fond du message ? Il est double", a-t-il expliqué. "D'abord, au gouvernement nous n'avons pas que la réforme des retraites devant nous, nous avons aussi toutes les urgences du quotidien pour les Français.” Le porte-parole a mentionné tout particulièrement la période de sécheresse qui frappe la France cet hiver. "On fait face à la plus longue période sans pluie avec un risque de sécheresse. Nous avons d'autres urgences à gérer que la réforme des retraites." Déroulant son argumentaire, Olivier Véran a poursuivi : "Une France à l'arrêt dans la durée a un impact pour le quotidien des Français et l'économie de notre pays".

Quelques minutes plus tôt, Olivier Véran marquait "la différence entre ceux qui contestent et ceux qui veulent bloquer". "Ceux qui veulent contester l'ont fait à plusieurs reprises depuis le début du mouvement social et ça s'est passé dans le respect des Français, de la France", a-t-il salué. À l’inverse de "ceux qui veulent bloquer", parmi lesquels le porte-parole compte "des responsables politiques", visant notamment Jean-Luc Mélenchon.

Et Olivier Véran d’ajouter à leur adresse : ils "ne peuvent pas ignorer qu'il peut y avoir un impact sur notre économie au moment où nous sommes le pays le plus attractif de l'Union européenne, au moment où nous faisons reculer le chômage".

publié le 6 mars à 10h09, Orange avec 6Medias

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