Politique

"Profondément scandaleux" : Raphaël Glucksmann dénonce l’idée d’un débat Macron-Le Pen

Dimanche 26 mai, sur le plateau de LCI, la tête de liste PS-Place publique pour les européennes a déploré que l’élection ne tourne qu’autour du duel entre la majorité et le Rassemblement national. Selon lui, un débat entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen "n'a aucune raison d'être, démocratiquement".

Raphaël Glucksmann n’a pas caché son amertume, dimanche 26 mai, sur le plateau de LCI. La tête de liste PS-Place publique aux élections européennes, dont le scrutin se tiendra le 9 juin prochain, s’est exprimée sur la récente proposition de débat faite dans Le Parisien par Emmanuel Macron à Marine Le Pen, samedi 25 mai.

Selon le député européen, le président de la République cherche à "kidnapper cette élection, à faire de cette élection européenne un duel entre lui et l'extrême droite". "Le Gouvernement et l'Élysée vont essayer par tous les moyens, tous les stratagèmes, de repolariser l'élection autour du match Attal-Bardella ou Macron-Le Pen. C'est profondément scandaleux d'un point de vue démocratique", a ainsi martelé celui dont la liste arrive, pour l’heure, derrière le RN et Renaissance, avec près de 14% des intentions de vote.

"Des patriotes de pacotille"

Pour le candidat, qui considère que "ce débat n'a aucune raison d'être démocratiquement", alors que pour lui il s’agit de "l'élection européenne la plus importante de l’histoire", "il ne faut pas de jeux de com et de coups politiques". Raphaël Glucksmann a également profité de son intervention sur LCI pour égratigner le RN : "Je considère que les dirigeants d'extrême droite encouragent la xénophobie, le racisme, et la fin et le détricotage de l'Union européenne. Ils sont poutinophiles, ils sont des patriotes de pacotille."

Enfin, à propos de l’annonce de Gabriel Attal, qui a confirmé un durcissement des règles d'indemnisation de l’assurance chômage, Raphaël Glucksmann dénonce : "Le premier réflexe, c'est de s'attaquer aux chômeurs. Je trouve ça profondément scandaleux." Il estime que les économies pourraient être réalisées, entre autres, sur "les bénéfices et dividendes record du CAC 40".

publié le 26 mai à 17h20, Théo Rampazzo, 6Medias

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