Procès du RN : le Premier ministre hongrois Viktor Orban soutient Marine Le Pen
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Cinq ans de prison et une peine d’inéligibilité ont été requis contre la triple candidate à l’élection présidentielle dans l’affaire des assistants parlementaires du FN.
Marine Le Pen reçoit le soutien d’un dirigeant étranger. Le parquet de Paris a requis, mercredi 13 novembre, cinq ans de prison ainsi que cinq ans d’inéligibilité contre la cheffe de file du Rassemblement national dans l’affaire des assistants parlementaires du FN au Parlement européen. Comme le rapporte BFMTV, ce jeudi, Viktor Orban a réagi sur son compte X (ex-Twitter).
“Je ne pouvais pas croire les nouvelles d’hier à propos de Marine Le Pen. Marine, n’oubliez pas que nous sommes à vos côtés dans cette bataille”, a souligné le Premier ministre hongrois sur le réseau social. À la sortie de l’audience, la cheffe des députés du Rassemblement national a notamment fustigé “la violence des réquisitions”.
Une lourde amende requise contre Marine Le Pen
Une partie de la classe politique française, notamment du côté du RN et de l’extrême droite, a vivement critiqué ces réquisitions. “Le parquet n’est pas dans la justice : il est dans l’acharnement et la vengeance à l’égard de Marine Le Pen. Ses réquisitions scandaleuses visent à priver des millions de Français de leur vote en 2027. C’est une atteinte à la démocratie”, a indiqué Jordan Bardella sur X.
Dans son message sur X, Viktor Orban a fait un parallèle entre la situation de Marine Le Pen et celle de Donald Trump. “N’oubliez pas : le harcèlement de la justice a été une étape cruciale vers la victoire du président Donald Trump”, a poursuivi le Premier ministre hongrois, fidèle soutien du milliardaire américain. Dans le cadre de cette affaire, une amende de 300 000 euros a également été requise à l’encontre de la triple candidate à l’élection présidentielle.
publié le 14 novembre à 15h20, Baptiste Marin, 6Medias