"Prime exceptionnelle de pouvoir d'achat", pacte enseignant : les principales annonces de Gabriel Attal
Le ministre de l'Éducation nationale était l'invité du 20h de TF1 ce jeudi soir. Il a dévoilé que 730.000 agents toucheraient une prime au mois d'octobre qui variera entre 380 et 500 euros.
Au lendemain du dévoilement de son plan de lutte contre le harcèlement scolaire en compagnie de la Première ministre, Gabriel Attal était de nouveau au front ce jeudi 28 septembre au soir dans le journal de 20h de TF1. Le ministre de l'Éducation nationale est revenu sur la rentrée scolaire et a annoncé des mesures très concrètes concernant les enseignants. En premier lieu : le versement d'une prime pour 730.000 agents de l'Éducation nationale. Au micro de Gilles Bouleau, le ministre a détaillé la mesure avec 500.000 enseignants qui "auront en moyenne 380 euros" et "230.000 autres personnels" (accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) par exemple) qui percevront "en moyenne 500 euros"…
Gabriel Attal est également revenu sur le pacte enseignant. Promesse de campagne d'Emmanuel Macron, il doit offrir aux enseignants la possibilité d'augmenter leur rémunération en participant à de nouvelles missions. Très décrié, il a été signé par "un enseignant sur quatre" un mois après la rentrée a confirmé le ministre. "À l'heure à laquelle je parle, un enseignant sur quatre a signé, s'est engagé dans le pacte, c'est même un sur trois au collège et au lycée professionnel", a-t-il complété, avant d'ajouter que cela "continuait de monter". Pour rappel, les salaires des enseignants ont aussi augmenté à la rentrée, entre 125 et 250 pour tous les professeurs.
Un stage obligatoire pour les "élèves de seconde"
Enfin, autre annonce du ministre de l'Éducation nationale : tous les élèves de seconde devront faire un stage obligatoire de deux semaines au mois de juin. Que ce soit dans une association, en entreprise ou dans un service public, il doit permettre d'"améliorer notre politique d’orientation", a confié Gabriel Attal, ajoutant que cela fonctionnait dans certains pays comme l'Allemagne, les Pays-Bas ou la Suède. Des pays où "ils ont trois ou quatre semaines de stage". Le ministre a avoué "se mettre à la place des parents" qui ont parfois des difficultés pour trouver un stage en troisième : "Il y aura une mobilisation nationale pour trouver des terrains de stage. Il y aura une très grande mobilisation des régions pour mobiliser les entreprises de nos territoires", a-t-il martelé.
publié le 28 septembre à 22h29, Xavier Martinage, avec 6Medias