Politique

Plan anti-émeutes : éducation, logement... ce qu'il faut retenir des annonces d'Élisabeth Borne

© capture d'écran BFMTV

Logement, emploi, éducation... la Première ministre a dévoilé ce vendredi les différentes mesures du gouvernement dans le cadre de son volet social consacré au plan anti-émeutes, rapporte BFMTV.

Au lendemain du volet judiciaire consacré au plan anti-émeutes, Élisabeth Borne en a présenté, vendredi 27 octobre, lors d'un conseil ministériel des villes, les mesures sociales, rapporte BFMTV. Tout d'abord, la cheffe du gouvernement a annoncé un grand plan de réhabilitation des copropriétés en état de délabrement. "Les copropriétés dégradées sont l'image même de l'habitat indigne. Leur rénovation doit être une priorité", a-t-elle expliqué, reprenant l'une des promesses du chef de l'État en marge de son déplacement à Marseille en septembre dernier largement touché par le phénomène.

Afin de permettre d'éviter les discriminations à l'embauche, Élisabeth Borne a annoncé vouloir lancer dès 2024 "une politique de testing pour lutter contre les pratiques discriminatoires dans l'accès aux stages, à l'embauche, au logement et aux prêts bancaires". Et d'expliquer : "C'est inacceptable que certains noms et certaines adresses condamnent au chômage."

Ouverture prolongée des établissements scolaires

Autre mesure phare annoncée à l'issue de ce conseil, l'ouverture "les derniers jours" de la fin du mois d'août des établissements scolaires dans les quartiers prioritaires, et ce, pour permettre "un meilleur accompagnement scolaire". Une mesure annoncée à demi-mot par le chef de l'État au cours d'une interview accordée au youtubeur HugoDécrypte le 4 septembre dernier dans laquelle il estimait que la période de vacances estivales était trop longue et source d'inégalités entre les jeunes.

Enfin, Élisabeth Borne a expliqué ne plus vouloir l'attribution systématique aux plus précaires des logements sociaux implantés dans les quartiers prioritaires. Par le biais de cette mesure, la Première ministre espère une meilleure répartition sociale, alors que plusieurs études ont démontré que le taux de chômage, le décrochage scolaire, les problématiques sociales ou la précarité étaient les plus importants dans ces quartiers. "On ne peut pas concentrer toutes les difficultés dans les mêmes quartiers", a-t-elle indiqué.

publié le 27 octobre à 14h50, Kévin Comby, 6Medias

Liens commerciaux