Pas d’écologistes aux côtés des agriculteurs ? La patronne des Verts Marine Tondelier monte au créneau
© Capture d'écran France Intern - La secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier le 29 janvier 2024 sur France Inter.
Invitée de France Inter lundi 29 janvier, la secrétaire nationale des Écologistes a soutenu l’appel des organisations écologistes à rejoindre les mobilisations paysannes. Selon l’écologiste, les deux parties luttent pour des "combats convergents".
Pour elle, l’écologie et l’agriculture peuvent fusionner. Invitée de France Inter, lundi 29 janvier, la secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier s’est muée en avocate de plusieurs organisations écologistes qui ont appelé à rejoindre le mouvement des agriculteurs qui agite la France et plusieurs pays européens. "On a beaucoup de combats convergents, et notamment celui sur le partage de la valeur", a lancé la conseillère régionale des Hauts-de-France.
Dans une tribune publiée samedi 27 janvier, et relayée par Libération, une cinquantaine d’associations environnementales, dont les Soulèvements de la Terre ou encore Greenpeace, ont enjoint leurs membres à participer aux mobilisations des agriculteurs. Des actions sont notamment prévues lundi, à partir de 14 heures, pour entraver l’accès des automobilistes à Paris. Pour Marine Tondelier, les écologistes et les agriculteurs affichent les mêmes idées autour "des sujets" comme "les traités de libre-échange".
Une charge adressée à Gabriel Attal
Malgré les « préjugés mutuels », l’écologiste a rappelé que le premier candidat de son camp à une élection présidentielle, René Dumont en 1974, était ingénieur agronome. Une convocation historique qui vise à démystifier les propos du Premier ministre vendredi dernier en Haute-Garonne. En liminaire des annonces faites pour éteindre la crise des agriculteurs, Gabriel Attal avait opposé "la défense de nos agriculteurs" et celle "de la défense de l’environnement".
Une rhétorique du "bouc-émissaire", selon Marine Tondelier, qui accuse Gabriel Attal de ne pas avoir de "solution". Vendredi matin, l’ancien ministre de l’Éducation avait reçu des représentants des écologistes à Matignon. Une entrevenue "sans intérêt pour la question environnementale" et en "totale incompréhension de la question sociale", a persiflé la patronne du parti de gauche.
publié le 29 janvier à 12h40, Antoine Grotteria, 6Medias
