Nouveau Premier ministre : "Seuls deux choix s'offrent" à Emmanuel Macron, affirme le NFP
© Lafargue Raphael/ABACA
Dans un communiqué publié jeudi 5 septembre, les formations du Nouveau Front populaire déplorent qu'Emmanuel Macron "enfonce le pays dans l'impasse qu'il a lui-même construite" et estiment qu'"il est plus que temps de demander au NFP et sa candidate de former un gouvernement".
Le Nouveau Front populaire (NFP) ne cache plus son agacement face aux multiples tractations menées par Emmanuel Macron ces derniers jours, dans le but de nommer le futur Premier ministre. Dans un communiqué publié jeudi 5 septembre, les formations de l'alliance des partis de gauche estiment qu'il est "plus que temps de demander au Nouveau Front populaire et à sa candidate (Lucie Castets) de former un gouvernement".
"Seuls deux choix s'offrent aujourd'hui au président de la République", affirment conjointement Lucie Castets, Manuel Bompard (LFI), Olivier Faure (PS), Fabien Roussel (PC) et Marine Tondelier (EELV). "Le premier est un gouvernement du Nouveau Front populaire, arrivé en tête dans les urnes. Le second est un gouvernement du camp présidentiel qui ne pourrait être maintenu en place que grâce à un accord tacite avec l'extrême droite", écrivent-ils, pointant du doigt le fait que cette deuxième option serait "une négation totale des élections législatives" où une arrivée au pouvoir du Rassemblement national (RN) a été "rejetée massivement" par les Français.
"La réponse aux urgences sociales, climatiques et démocratiques se fait cruellement attendre"
Par le biais de ce communiqué, et alors que les hypothèses Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand semblent être désormais écartées par l'Élysée, le NFP presse à nouveau le chef de l'État de lui accorder sa confiance pour former un gouvernement. "Nous renouvelons notre volonté de construire des accords texte par texte au Parlement sur la base de nos propositions, comme cela a été rappelé à de nombreuses reprises par l'ensemble des membres du Nouveau Front populaire (NFP) au cours des dernières semaines", écrivent-ils. "La réponse aux urgences sociales, climatiques et démocratiques se fait cruellement attendre. Le président de la République doit désormais cesser de l'entraver", conclut le communiqué.
publié le 5 septembre à 09h48, Quentin Marchal, 6Medias