Nouveau Premier ministre : David Lisnard lance un appel à la droite pour entrer au gouvernement
© Guay Bertrand/Pool/ABACA
Alors qu’il avait été, un temps, dans la course pour Matignon, David Lisnard a encouragé la droite, dans un entretien au JDD publié samedi 7 septembre, à faire partie du nouveau gouvernement de Michel Barnier mais "à certaines conditions".
Avant que Michel Barnier ne soit nommé Premier ministre par Emmanuel Macron, jeudi 5 septembre, le nom de David Lisnard, maire de Cannes (Alpes-Maritimes) avait circulé. Il avait même été reçu fin août à l’Élysée dans le cadre des consultations organisées par le chef de l’État. Maintenant qu’un membre des Républicains (LR) est à Matignon, il a encouragé la droite à "entrer au gouvernement mais à certaines conditions", a-t-il révélé dans un entretien au JDD, publié samedi 7 septembre.
"Il ne s’agit pas de faire du 'en même temps' (...) le contenu doit être clairement ancré à droite", a ajouté le président de l’Association des maires de France. "L'essentiel, c'est de pouvoir travailler. La véritable difficulté, c'est le budget. Pour le reste, si le gouvernement est clair, ferme, et crée de la confiance, les Français pourraient enfin voir des mesures simples et efficaces". "Ce que je veux, c’est en finir avec ce système qui est en train de plomber le pays", a-t-il également fait savoir. Il n’a toutefois pas précisé s’il avait été approché pour faire partie du nouveau gouvernement de Michel Barnier.
"J’ai été bloqué"
Le maire de Cannes est également revenu sur les tractations pour le poste de Premier ministre. "Mon nom a effectivement circulé, mais ce n’est pas de mon fait [s’il n’a pas été choisi]. Il serait d’ailleurs intéressant de savoir pourquoi le système a torpillé cette hypothèse", a-t-il expliqué. Pour tenter d’expliquer pourquoi "cette hypothèse" n’a pas été plus loin, il a donné plusieurs exemples. "J’ai été bloqué par ceux qui pensent davantage à 2027 qu’au pays. Il y a eu des blocages, des oppositions de deux natures : de la part des politiciens et des technocrates", a affirmé David Lisnard.
publié le 8 septembre à 18h18, Lilian Moy, 6Medias