Politique

Nouveau gouvernement : les chefs de partis se sont réunis pour "conserver leur place", tacle Marine Le Pen

© Capture d'écran France 2

Alors qu'Emmanuel Macron a réuni l'ensemble des chefs de partis à l'Élysée, exceptés ceux du Rassemblement national et de La France insoumise, dans le cadre des tractations pour nommer un nouveau Premier ministre, Marine Le Pen a tiré à boulets rouges sur cette réunion, sur France 2, mercredi 11 décembre.

Marine Le Pen fustige le gouvernement "d'intérêt général" désiré par Emmanuel Macron. Invitée de France 2, mercredi 11 décembre, la cheffe des députés du Rassemblement national (RN) s'en est prise de manière véhémente aux chefs de partis conviés à l'Élysée mardi 10 décembre, dans le cadre des tractations du chef de l'État pour nommer un nouveau Premier ministre. "Le sentiment que j'ai eu (...) est qu'en réalité ils ne s'étaient pas réunis pour savoir comment régler les problèmes des Français, mais plutôt rester sur le cheval, c'est-à-dire comment conserver leur place", a taclé la candidate à la présidentielle de 2027.

Exclue des négociations, tout comme les dirigeants de La France insoumise (LFI), Marine Le Pen s'est dite "pas mécontente de ne pas avoir été invitée". "Ne souhaitant pas participer au gouvernement d'Emmanuel Macron, je n'avais rien à y faire", a-t-elle affirmé. Avant d'assurer : "Je n'y serais pas allée" car "je suis totalement en opposition avec la politique qui est portée par le président de la République".

"On demande que la démocratie et nos 11 millions d'électeurs soient respectés"

Alors que les rumeurs vont bon train concernant l'identité du futur Premier ministre et que le maire de Pau, François Bayrou, semble tenir la corde, Marine Le Pen s'est dit "convaincue que le futur Premier ministre comprendra qu'il faut, dans une démocratie, parler à l'ensemble des forces politiques", dont le RN. "On ne demande pas la lune. On demande que la démocratie et nos 11 millions d'électeurs soient respectés", a-t-elle affirmé sur le plateau de nos confrères. Concernant la censure votée à l'encontre du gouvernement de Michel Barnier, la cheffe des députés RN a dénoncé un "budget toxique". "En un vote, on a fait économiser aux Français 40 milliards d'impôts", a-t-elle soutenu.

publié le 11 décembre à 09h16, Quentin Marchal, 6Medias

Liens commerciaux