Politique

Nouveau gouvernement : le NFP refuse de participer à un second round de consultations avec Emmanuel Macron

© Lafargue Raphael/ABACA

Quatre jours après avoir échangé avec le président de la République, les présidents des groupes parlementaires du NFP ont annoncé qu’ils ne seraient pas présents en cas de nouvelles consultations cette semaine. Ils se disent prêts à travailler uniquement sur les modalités d’une cohabitation avec Lucie Castets à Matignon.

Le Nouveau Front populaire maintient son cap, envers et contre tous. Dans un communiqué publié lundi 26 août, co-signé par Lucie Castets, Manuel Bompard, Olivier Faure, Fabien Roussel et Marine Tondelier, la coalition de gauche annonce qu’elle ne participera plus aux consultations organisées par l’Élysée en vue de choisir le nouveau Premier ministre.

Alors qu'un premier round a débuté, vendredi 23 août, de nouveaux échanges pourraient avoir lieu cette semaine. "Le président de la République doit désormais agir et nommer Lucie Castets à Matignon. Dans l'attente, nous ne participerons à de prochaines discussions avec le président de la République que pour travailler sur les modalités de cette cohabitation et, respectueux des institutions, nous nous tenons à sa disposition pour tout échange dans cet objectif", indique ainsi le communiqué.

Emmanuel Macron "tergiverse"

Dans son texte, le Nouveau Front Populaire, qui réaffirme avoir remporté les dernières élections législatives, regrette qu’Emmanuel Macron "continue de tergiverser", plutôt que d’agir "en garant des institutions en tirant la seule conclusion politique d'un scrutin qu'il a lui-même décidé", soit la nomination de Lucie Castets.

"En choisissant de maintenir en poste un gouvernement démissionnaire, il complexifie chaque jour la tâche du futur gouvernement qui devra redresser la situation dans laquelle il laisse le pays", martèle le NFP, qui en profite pour réitérer ses engagements, soit "le redressement des services publics", "l’augmentation des salaires et des minima sociaux", l’accélération de "la bifurcation écologique du pays" et la promesse d’un "renouveau démocratique".

publié le 26 août à 19h05, Théo Rampazzo, 6Medias

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