Politique

"Ni du Thatcher, ni du Macron" : les confidences d’Édouard Philippe sur son programme pour la présidentielle de 2027

© Capture - BFMTV - Edouard Philippe sur BFMTV

Invité de BFMTV, mercredi 11 septembre, Édouard Philippe a été interrogé sur ses ambitions politiques. L’ancien Premier ministre a ainsi pu dévoiler les premières informations concernant sa campagne pour l’élection présidentielle de 2027.

Le 3 septembre dernier, après plusieurs mois de suspens, Édouard Philippe avait officiellement annoncé qu’il sera candidat à la prochaine élection présidentielle, en 2027. "Ce que je proposerai sera massif", avait-il assuré lors d’une interview accordée au Point. Mais si l’échéance est encore loin, dans un peu moins de 3 ans, le président du parti Horizons compte bien prendre les devants en travaillant sur son programme. C’est du moins ce qu’il a révélé lors d’une prise de parole sur BFMTV, ce mercredi 11 septembre. Interrogé par nos confrères, Édouard Philippe a révélé que son programme "ne sera ni du Thatcher, ni du Macron". "Je pense que ce sera du Philippe", a-t-il ajouté.

Pour en savoir plus sur son programme, les électeurs devront toutefois s’armer de patience puisque le maire du Havre a prévu de le dévoiler "le moment venu". "Je ne cherche pas à imiter qui que ce soit ni à l'étranger ni en France", a-t-il expliqué, précisant qu’il comptait proposer "des transformations profondes" dans un "certain nombre de domaines". "Nous ne changerons pas le pays, nous ne le rendrons pas plus puissant et plus prospère ni plus juste ni plus libre par des petits ajustements", a-t-il poursuivi, rappelant qu’il devait présenter aux électeurs "ces changements massifs", qui concernent essentiellement des secteurs tels que le "logement", la "sécurité" et la "défense", avant le scrutin de 2027.

"Je ne suis pas pressé, mais déterminé"

Lors de sa prise de parole sur BFMTV, Édouard Philippe a également assuré qu’il n’avait aucun regret d’avoir annoncé sa candidature à l'élection présidentielle de 2027 dans une période complexe où Emmanuel Macron recherchait activement un Premier ministre. "Dans des moments où ça part dans tous les sens […] dire les choses clairement, ça a de la valeur", a-t-il indiqué, écartant toute "déloyauté" envers le président de la République. "Moi, je m'intéresse au présent, j'essaye avec la force politique que je préside, avec les députés et sénateurs Horizons de stabiliser la situation, d'aider à la composition d'un gouvernement stable, mais je préoccupe aussi de la suite", a-t-il conclu.

publié le 11 septembre à 22h47, Tanguy Jaillant, 6Medias

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