Négociations sur le budget : Marine Tondelier répond à Jean-Luc Mélenchon après ses critiques sur les groupes du NFP
© Capture d'écran - BFMTV - Marine Tondelier sur BFMTV, le 9 janvier
Alors que la gauche, sans LFI, a participé à une seconde réunion au ministère de l'Économie avec les ministres Éric Lombard et Amélie de Montchalin, Jean-Luc Mélenchon a fustigé cet entretien. Sur BFMTV, jeudi 9 janvier, Marine Tondelier lui a répondu.
Au micro de BFMTV, jeudi 9 décembre, Marine Tondelier est revenue sur les négociations sur le budget avec les ministres Éric Lombard et Amélie de Montchalin, auxquelles ont participé le Parti socialiste (PS), le Parti Communiste français (PCF) et Europe Écologie Les Verts (EELV). Sur le réseau social X, Jean-Luc Mélenchon a fustigé ces entretiens : "Cette façon de négocier dans le dos du NFP et contre son programme est une forfaiture d'un irrespect total pour notre alliance".
Marine Tondelier lui a donc répondu : "Je ne passe pas ma vie sur Twitter et il devrait en faire de même. Mon sujet, cette semaine, ce n'est pas Jean-Luc Mélenchon (...) Je suis désolée, mais je défends les Françaises et les Français les plus vulnérables qui n'ont pas le luxe d'attendre le Grand Soir". Et d'ajouter : "Je pense que c'est notre rôle, au NFP, de nous interposer entre Emmanuel Macron et les Français (...) Je ne suis pas d'accord avec le fait de dire 'Tant qu'on n'a pas tout, on préfère avoir rien". Néanmoins, elle a dit ne pas en vouloir "aux insoumis de ne pas venir à ces négociations", car "c'est leur stratégie", mais a déploré les "insultes".
Marine Tondelier salue les propos d'Édouard Philippe
Après les négociations, la Secrétaire nationale des Écologistes a appelé le gouvernement à accéder aux demandes de la gauche : "C'est dans leurs mains" et "ils ne peuvent pas rester inflexibles". Son parti demande notamment l'abrogation de la réforme des retraites et des mesures pour l'écologie.
Par ailleurs, Édouard Philippe a expliqué, ce mercredi, être prêt à accepter un "effort" budgétaire "un peu moindre" s'il permet de conserver la "stabilité politique" et d'éviter une deuxième motion de censure. Elle s'est dite "sensible" aux déclarations du fondateur du mouvement Horizons.
publié le 9 janvier à 20h50, Guillaume Dosda, 6Medias