Politique

Municipales 2026 : Emmanuel Grégoire se lance dans la course à la mairie de Paris

© Le Tellec Stephane/ABACA

Dans un entretien accordé au Parisien, mardi 19 novembre, l'ancien premier adjoint d'Anne Hidalgo, avec laquelle il est en froid, annonce vouloir représenter le Parti socialiste à Paris, lors des élections municipales de 2026.

Une annonce officielle de candidature à la mairie de Paris. Auprès du Parisien, le député de Paris Emmanuel Grégoire, ancien premier adjoint d’Anne Hidalgo, a annoncé qu'il souhaitait porter les couleurs du Parti socialiste (PS) lors du scrutin municipal dans la capitale, en 2026. "J’ai décidé d’être candidat à la mairie de Paris. Paris est et restera mon seul engagement. Cette décision intervient à seize mois de l’élection. Il faut du temps pour relever un tel défi", a relevé Emmanuel Grégoire auprès de nos confrères.

Celui qui a été élu à l'Assemblée nationale lors des élections législatives anticipées et qui a pris ses distances avec Anne Hidalgo, avec laquelle il est en conflit ouvert, souhaite "un rassemblement de la gauche le plus large possible, dans un dialogue nourri avec les Parisiens". Cette annonce intervient alors que l'actuelle maire de Paris n'a pas officiellement annoncé qu'elle ne se portait pas candidate. "Elle a annoncé plusieurs fois qu’elle ne ferait que deux mandats. Je la crois", a commenté Emmanuel Grégoire.

"Paris n'est ni un héritage, ni une rente de situation"

Alors que certaines rumeurs indiquent qu'Anne Hidalgo souhaiterait que le sénateur socialiste Rémi Féraud lui succède à l'Hôtel de ville de la capitale, Emmanuel Grégoire rappelle que "ce sont d'abord les militants socialistes puis les Parisiens qui décideront". "Je respecterai leur choix", a insisté le député PS, qui entend donc se soumettre à une primaire du parti. "Paris n'est ni un héritage, ni une rente de situation", prévient-il encore. "Ma boussole, c'est le rassemblement de la gauche, de toute la gauche", indique également Emmanuel Grégoire. Avant d'apporter une précision : "Les divergences avec Jean-Luc Mélenchon sont insurmontables. (...) Par ailleurs, [les élus Insoumis] se situent eux-mêmes dans l’opposition municipale".

publié le 19 novembre à 08h29, Quentin Marchal, 6Medias

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