Politique

Motion de censure : "Le RN cherchait un prétexte pour mettre le pays à terre", fustige Laurent Saint-Martin

© Capture d'écran RTL

Invité de RTL, mardi 3 décembre, le ministre du Budget et des Comptes publics s'est montré très critique à l'égard du Rassemblement national qui souhaite censurer le gouvernement de Michel Barnier sur le budget de la Sécurité sociale, en dépit des concessions du Premier ministre.

Des tractations qui n'ont pas abouti à un consensus et un gouvernement sur la sellette. Lundi 2 décembre, le Premier ministre Michel Barnier a engagé la responsabilité de son gouvernement sur le projet de loi de finances de la Sécurité sociale, qui l'objet de deux motions de censure déposées par le Nouveau Front populaire (NFP) et le Rassemblement national (RN).

Invité de la matinale de RTL, mardi 3 décembre, Laurent Saint-Martin a regretté la décision des députés RN, malgré les concessions faites par le gouvernement, notamment concernant le déremboursement des médicaments. "Le Rassemblement national cherchait surtout un prétexte pour mettre le pays à terre, pour voter une motion de censure qu'il avait en tête depuis le début", estime le ministre du Budget et des Comptes publics. "Ça s'appelle de l'irresponsabilité", pointe-t-il du doigt. Avant de poursuivre : "Nous sommes ouverts au dialogue depuis le début jusqu'à la fin. Maintenant, on est dans des prétextes permanents. Ce n'est pas au niveau parce que c'est l'avenir de la nation dont on parle."

Laurent Saint-Martin appelle les oppositions à "prendre leurs responsabilités"

Laurent Saint-Martin a également mis en avant les potentielles conséquences d'une censure du gouvernement sur la situation financière du pays : "S'il n'y a pas de PLFSS, il va falloir prendre des mesures d'urgence (...) Le barème de l'indexation sur l'inflation des retraites et des impôts en général sera modifié. Près de 400 000 nouveaux foyers paieront. On ne pourra pas embaucher de nouveaux policiers et magistrats". "Le gouvernement a pris ses responsabilités du début à aujourd'hui, c'est aux oppositions de prendre les leurs", a conclu le ministre.

publié le 3 décembre à 08h45, Quentin Marchal, 6Medias

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