Mort d’Elias à Paris : les réactions de la classe politique après le drame

© Abdullah Firas/ABACA
De nombreuses personnalités politiques ont réagi à la mort d’Elias, 14 ans, tué au couteau vendredi 25 janvier par deux adolescents. François Bayrou a notamment dénoncé un "sentiment d’impunité".
Plusieurs membres du gouvernement ont réagi à la mort d’Elias, adolescent de 14 ans tué à Paris, vendredi 24 janvier, après avoir reçu un coup de couteau par deux mineurs de 16 et 17 ans qui tentaient de lui voler son téléphone portable. "Il allait à l’entraînement de foot. Deux mineurs plus âgés veulent le racketter, voler son portable. Ils l’ont poignardé à l’épaule, il a succombé à sa blessure. Ces lignes sont insupportables à écrire", a écrit le Premier ministre, François Bayrou, sur son compte X. Il a également condamné un "sentiment d’impunité" et une "violence adolescente", comme le rapporte Le Parisien.
Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a annoncé, également sur X, qu’il allait réunir lundi à Paris "l’ensemble des Procureurs Généraux et des Procureurs de la République, placés sous (son) autorité, afin de leur donner les instructions de politique pénale à mettre en œuvre". Une circulaire sera publiée le soir même où il leur "assignera deux priorités qui permettront d’apporter une réponse pénale rapide et ferme", a-t-il précisé. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau s’était, quant à lui, dit "horrifié par cette violence gratuite, résultat d’une perte de repères et de l’effondrement de l’autorité".
Deux mineurs déjà connus de la justice
Outre le gouvernement, la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, s’est dite "révoltée (...) par cette tragédie qui n’est pas un fait divers mais relève, par sa répétition et sa nature, d’un fait de société". Elle a réclamé un "choc d’autorité".
Selon le parquet, les deux adolescents interpellés dans cette affaire "étaient déjà connus de la justice". Ils avaient été présentés à la justice le 30 octobre dernier pour des faits de vol commis avec violence et avaient l’interdiction d’entrer en contact l’un avec l’autre.
publié le 26 janvier à 14h08, Lilian Moy, 6Medias