Politique

Michel-Édouard Leclerc prêt à se lancer en politique ? "J’y pense tout le temps, je n’exclus rien"

Sur LCI jeudi 28 mars, Michel-Édouard Leclerc, le président du comité stratégique des centres Leclerc, a reconnu qu’il "pense tout le temps" à s’engager en politique et qu’il n’"exclut rien" quant à une possible carrière dans ce domaine.

Une nouvelle figure politique est-elle en train d’émerger sur la scène politique française ? La question se pose après les déclarations de Michel-Édouard Leclerc, le président du comité stratégique des centres Leclerc, jeudi 28 mars sur LCI. Quand le journaliste Jean-Baptiste Boursier lui a demandé s’il était candidat pour prendre le poste occupé par Bruno Le Maire à Bercy, Michel-Édouard Leclerc a répondu en souriant : "Je ne suis pas encore candidat à Bercy. J’y pense quand je me rase. Je me rase mal". Cette question lui a été posée car quelques minutes auparavant, Michel Leclerc expliquait : "Si la dette est bien investie, si elle est bien gérée, c’est bon pour la croissance."

Cette déclaration sur Bercy n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd et Jean-Baptiste Boursier a de nouveau interrogé Michel-Édouard Leclerc sur ses potentiels projets en politique, et pourquoi pas en vue des élections européennes d’ailleurs. L’intéressé a d’abord reconnu qu’"il y a des moments" où il est "tellement triste de voir parfois le niveau de débat à l’Assemblée nationale", sous-entendant que cela peut lui donner envie de se lancer dans la bataille. Puis, Michel Leclerc a ajouté sans détour qu’il "pense tout le temps" à s’engager en politique.

Pour les listes des Européennes, il "regarde tout le monde"

Concernant les élections européennes de juin prochain, sans se déclarer candidat, Michel-Édouard Leclerc a insisté sur le fait qu’il ne faut pas s’y rendre "uniquement en tant que revanchard de la politique intérieure française", mais qu’il faut avoir des projets (politiques, ndlr). Et quand Jean-Baptiste Boursier l’a interrogé sur sa possible candidature, le patron des centres Leclerc n’y est pas allé par quatre chemins : "Je n’exclus rien". Il a aussi confié qu’il veut "être utile socialement" et qu’il "regarde tout le monde". En revanche, il a refusé d’indiquer quelle liste il pourrait rejoindre pour le scrutin européen, s’il se présentait. Il a conclu son passage par une pirouette : "Je suis d’une formation sociale-démocrate".

publié le 28 mars à 12h30, Capucine Trollion, 6Medias

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