Menacé, le ministre Olivier Dussopt inquiète, sa sécurité renforcée
Objet de multiples menaces, insultes et invectives, le ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion fait désormais l’objet d’une protection policière rehaussée, rapporte RTL mercredi 15 février.
Des insultes, des menaces… Depuis le début de l’examen du projet de réforme des retraites par l'Assemblée nationale, Olivier Dussopt, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion est régulièrement pris à partie. Si bien qu’au gouvernement, l’inquiétude grandit. Face à la situation, il a donc été décidé de renforcer le dispositif de sécurité policière dont il bénéficie, annonce RTL, mercredi 15 février. Sa protection serait passée de 1 à 3 agents de sécurité, qui le suivent également pendant son temps libre, révèle BFMTV.
"La vie est dure"
Impopulaire, la réforme des retraites tend les débats dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Lundi, par exemple, le député LFI Aurélien Saintoul n’a pas hésité à traiter le ministre d’"imposteur" et d’"assassin". S’il s’est excusé, l’élu insoumis reproche au ministre d’avoir "menti" sur le nombre de morts au travail.
À la suite de l’incident, Olivier Dussopt "était furieux, hors de lui", selon un témoin, cité par la radio, au point de cogner violemment contre une porte du palais Bourbon. Le 10 février, il s’était déjà emporté au micro de l’Assemblée nationale, après qu’un autre député LFI a crié au ministre qu’il ne servait à rien. Auparavant, Thomas Portes, député LFI, avait fait scandale, lorsqu’il avait pris la pose le temps de se faire photographier avec le pied sur un ballon à l’effigie du ministre. A ce propos, une enquête judiciaire est d’ailleurs en cours. "Objectivement, la vie est dure", déclare à la radio un ministre. Même si, comme dans le cas d’Olivier Dussopt, le gouvernement fait bloc derrière lui.
publié le 15 février à 10h10, Orange avec 6Medias
