Marseille : l'élu insoumis Sébastien Delogu accuse les proches d'un adjoint du maire de violences contre ses militants

© Joly Victor/ABACA
Une altercation a éclaté samedi 18 janvier entre des militants LFI de Sébastien Delogu et ceux de son rival socialiste Sébastien Jibrayel, adjoint de Benoît Payan. Cette altercation a pour origine l’arrachage d’affiches de l’élu socialiste, comme le rapporte Le Figaro.
Une plainte pour violences aggravées a été déposée dans l'après-midi du samedi 18 janvier par deux militants du député de la France Insoumise Sébastien Delogu. Alors qu’ils collaient des affiches pour La France insoumise, ces deux militants ont été victimes de violences de la part de l’élu socialiste Sébastien Jibrayel, l’actuel adjoint au sport de Benoît Payan. Selon Le Figaro, le père de Sébastien Jibrayel ainsi qu’une quinzaine de ses proches seraient également mis en cause.
Cette violente altercation se serait produite vers 14h30 et aurait pour origine l’arrachage de certaines affiches. Dans le communiqué de presse publié par le député insoumis ce dimanche, Sébastien Delogu indique que ses militants étaient venus devant l’école Saint Henri Raphaël afin d’y coller des affiches à son effigie.
Jusqu’à 10 jours d’ITT pour l'un des militants
Dans son communiqué, le député de la France Insoumise indique que ces violences ont occasionné jusqu’à 10 jours d’ITT pour l’un des militants. D’autre part, Sébastien Delogu pointe du doigt la responsabilité engagée de Sébastien Jibrayel et de son père Henri Jibrayel : “Des individus proches des membres du parti socialiste Sébastien et Henri Jibrayel, présents sur les lieux et donneurs d’ordre selon les témoignages des militants, les ont agressés physiquement”.
De son côté, Sébastien Jibrayel a déclaré au Figaro que ces militants étaient venus arracher ses affiches de meilleurs vœux aux habitants du 15ème et 16ème arrondissement de Marseille. “Des personnes, qui sont des habitants et non des sympathisants, m’ont interpellé quand ils ont vu que des mercenaires de Sébastien Delogu avaient été envoyés pour arracher mes affiches de meilleurs vœux”. Selon une source policière, l’une des deux victimes affirme que l’adjoint de Benoît Payan aurait encouragé les violences à leur égard. Selon le communiqué de Sébastien Delogu, l’altercation aurait eu lieu devant une caméra de vidéosurveillance, ce qui devrait permettre de démêler le vrai du faux dans cette affaire.
publié le 20 janvier à 20h45, Arnaud Enjourbault, 6Medias