"Marine Le Pen sera notre candidate" : Sébastien Chenu réagit au sondage donnant Le Pen et Bardella en tête
© Capture d'écran France 2 - Sébastien Chenu était l'invité des "4 V" de Télématin sur France 2, le 13 décembre 2024.
Invité à réagir au score similaire de Marine Le Pen et de Jordan Bardella dans un sondage Ifop-Le Figaro Magazine, simulant le premier tour de l'élection présidentielle, Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national, a balayé la possibilité de remplacer la cheffe de file au suffrage national.
Le procès des assistants parlementaires européens du Rassemblement national a-t-il rebattu les cartes pour l'élection présidentielle de 2027 ? Le verdict, attendu en mars 2025, pourrait mettre fin aux espoirs de Marine Le Pen de l'emporter si la peine d'inéligibilité requise à son encontre était appliquée. Un sondage Ifop paru dans Le Figaro cette semaine la donne au coude-à-coude avec Jordan Bardella, si ce dernier se présentait à sa place au premier tour. "Marine Le Pen est celle qui sera notre candidate", assure ce vendredi 13 décembre Sébastien Chenu, le vice-président du RN, dans Télématin sur France 2.
Marine Le Pen à l'Élysée, Jordan Bardella "à Matignon"
Pour le député du Nord, Marine Le Pen reste sans aucun doute la figure de proue du parti : "Elle est la plus préparée, elle est celle qui a cette vision qui permettra d'incarner une nouvelle politique", poursuit-il, soulignant que "Jordan Bardella" est le plus qualifié pour "mettre en oeuvre sa politique à Matignon". Ce sondage signifie "surtout que nos idées nous dépassent, dépassent ceux qui les portent", estime Sébastien Chenu.
Une impasse pour le RN
L'hypothèse d'une condamnation et d'une peine d'inéligibilité pour Marine Le Pen met le Rassemblement national dans l'impasse, notait l'Opinion à l'issue du procès. Une équation que les élus RN n'ont pas encore résolue. Mi-novembre, Jordan Bardella déclarait sur BFMTV qu'un casier judiciaire vierge était indispensable pour être parlementaire du RN, avant de se rattraper, persuadé que Marine Le Pen ferait appel en cas de condamnation.
"On n'en a pas parlé ensemble car on ne se met pas dans cette hypothèse. Vous savez la confiance que j’ai à l’égard de Jordan Bardella, mais en l’occurrence, c’est le mouvement politique, si j’étais empêchée, qui serait amené à choisir son candidat", avait réagi sur RTL la femme politique.
publié le 13 décembre à 10h27, Joanna Wadel, 6Medias